Grand concours de poésie 2018/2019 : « Dis-moi dix mots sous toutes les formes »
Envoyez votre texte de slam avec la totalité des dix mots à Universlam@gmail.com avant le 31 décembre 2018 pour être publié dans le recueil 2019.
Un texte de slam c’est : 3 minutes maximum à l’oral, sans musique, sans décor, sans costume, sans accessoire.
Les textes retenus seront lus par leurs auteurs lors d’un spectacle en mars 2019 et seront édités dans un recueil collectif.
Les recueils 2017 et 2018 seront édités aussi en mars 2019.
Le voile se lève sur la nouvelle thématique : la prochaine édition de #DisMoiDixMots sera consacrée aux formes de l’écrit !
“Dis-moi dix mots sous toutes les formes” se déclinera autour des mots suivants : arabesque, composer, coquille, cursif/-ive, gribouillis, logogramme, phylactère, rébus, signe, tracé.
La nouvelle édition est consacrée aux formes de l’écrit. Les lettres, les mots, les phrases ont un sens…et une forme. Cette forme sensible peut faciliter la compréhension ou, au contraire, la rendre énigmatique. De même, des formes, dépourvues de lettres, de mots ou de phrases, sont en elles-mêmes évocatrices de sens. Prenez plaisir à découvrir la puissance des formes de l’écrit !
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Devinez…
Les signes sont parfois riches de sens… Partez à la découverte des rébus, ces devinettes graphiques qui font le bonheur de toutes les générations.
Présentez…
Composer un texte, c’est le disposer dans l’espace, pour en améliorer la compréhension. Vérifiez que vous maîtrisez encore l’écriture cursive, au tracé fait à main courante. Enjolivez votre texte, par exemple avec des arabesques.
Revoyez votre copie…
Vous avez droit à l’erreur… Supprimez ce gribouillis et corrigez cette coquille.
Créez…
Inventez un logogramme, symbole écrit unique permettant de résumer un mot complet. Lancez-vous dans la bande dessinée, et mettez en valeur votre texte dans un phylactère, autrement dit une bulle.
Prenez plaisir à découvrir la puissance des formes de l’écrit et laissez libre cours à votre créativité : dix mots à écrire, dessiner, peindre, slamer, chanter, filmer… !
Source des définitions : le Petit Robert 2019.
arabesque
[aʀabɛsk] nom féminin
étym. 1611 ; « arabe » 1546 ◊ italien arabesco « arabe, qui est propre aux Arabes »
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1 Art Ornement (à la manière arabe) formé de lettres, de lignes, de feuillages entrelacés. ➙ entrelacs, rinceau. Les « parchemins translucides couverts d’arabesques calligraphiques » (Tournier).
2 Ligne sinueuse de forme élégante. La fumée d’une cigarette, les nuages décrivent des arabesques. ➙ spirale, volute.
◆ Fig. Enjolivement, fantaisie musicale ou littéraire. ➙ broderie. “Deux Arabesques,” de Cl. Debussy.
◆ Chorégr. Pose de danse sur une jambe, l’autre levée en arrière.
coquille
[kɔkij] nom féminin
étym. 1262 ; corquille v. 1170 ◊ du sens ancien de « mollusque » (milieu xiiie), du latin d’origine grecque conchylium, croisé avec coccum « kermès » → coque
I
1 Enveloppe calcaire qui recouvre le corps de la plupart des mollusques. ➙ coque, coquillage, vx écaille, 1. test ; exosquelette. Mollusques à coquille. ➙ amphineures, céphalopodes, gastéropodes, lamellibranches. Coquille des testacés, des crustacés. ➙ carapace, cuticule. La coquille spiralée des gastéropodes. Charnière, opercule des coquilles bivalves des lamellibranches. La limace est dépourvue de coquille.
▫ Fig. Rentrer dans sa coquille (comme l’escargot) : se replier sur soi. « Dès qu’il y avait du monde autour, gringalet épouvanté, je me rétractais dans ma coquille » (P. Bailly). Sortir de sa coquille. Une coquille vide : une apparence sans réel contenu.
◆ coquille Saint-Jacques (appelée ainsi parce que les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle en fixaient une valve à leur manteau et à leur chapeau) : mollusque bivalve du genre peigne*, comestible, très recherché, dont la coquille en forme d’éventail est cannelée de côtes rayonnantes très marquées, de section arrondie.
▫ Le mollusque lui-même. Coquilles Saint-Jacques à la provençale. La noix et le corail* d’une coquille Saint-Jacques. Ellipt N. f. inv. Des Saint-Jacques.
2 Motif ornemental représentant une coquille. Coquille de bénitier, de fontaine : vasque en forme de coquille. Petit ornement en quart-de-rond. Stèle, fronton orné d’une coquille. « des volutes rococo, des fioritures, des coquilles » (Vialatte).
3 Objet creux évoquant une coquille, un coquillage.
◆ Coquille d’épée : collerette concave qui protège la main, près de la garde. « une arme lourde et grossière, à la garde en forme de coquille énorme enveloppant toute la main » (Tournier).
◆ Coquille d’escalier : le dessous, en forme d’hélice (➙ colimaçon).
◆ Récipient creux. Coquille à hors-d’œuvre.
▫ Par méton. Plat servi dans une coquille Saint-Jacques, un ramequin. Des coquilles de poisson.
▫ Coquille de beurre : noix de beurre moulée en forme de coquille.
◆ Méd. Plâtre amovible moulant le torse.
◆ Sports de combat Appareil de protection du bas ventre (hommes).
◆ Format coquille (à cause du filigrane) : format 44 × 56.
II Par anal.
1 Enveloppe calcaire des œufs d’oiseaux et de reptiles (tend à remplacer coque). Poussin qui brise sa coquille. La coquille de cet œuf est fêlée. Jeter les coquilles vides.
▫ Adjt inv. coquille d’œuf : d’un blanc à peine teinté. Des murs coquille d’œuf.
2 Enveloppe dure (des noix, noisettes…). ➙ coque (plus cour.). Fig. coquille de noix : petit bateau, barque. Il « s’embarque sur la même coquille de noix » (Balzac).
III (1723) Faute* typographique, lettre substituée à une autre. Épreuve pleine de coquilles. Corriger une coquille.
composer
[kɔ̃poze] verbe (conjugaison 1)
étym. xiie ◊ latin componere, d’après poser
Famille étymologique ⇨ poser.
I Verbe transitif
1 (1559) Former par l’assemblage, la combinaison de parties. ➙ agencer, arranger, assembler, disposer, organiser. Composer un parfum. ➙ confectionner, préparer. Composer un menu. Composer une collection pour la présenter. Composer un numéro de téléphone. ➙ former ; numérotation. Composer un code d’accès.
▫ Fig. « Tu composes dans ta jeunesse l’homme mûr, le vieillard que tu seras » (Mauriac).
◆ Être parmi les éléments constituants de. Pièces qui composent une machine. ➙ constituer, former. Les membres qui composent le jury.
2 (v. 1480) Faire, produire (une œuvre). ➙ bâtir, créer, écrire, produire. Composer un livre, un poème, une fresque, une chorégraphie.
◆ Spécialt Écrire (une œuvre musicale) [➙ compositeur]. Composer une sonate, un chœur. Musique composée pour un chanteur.
▫ Absolt Il compose depuis dix ans.
3 (1621) Imprim. Anciennt Assembler des caractères pour former (un texte) ; auj. procéder à la photocomposition* de (un texte). Le texte est composé, on va commencer le tirage.
4 (1559) Élaborer, adopter (une apparence, un comportement). ➙ 1. affecter. Composer son attitude, son maintien : se donner, prendre une contenance. Composer son visage, ses paroles. ➙ étudier. Se composer un visage de circonstance.
▫ Composer un personnage, au théâtre.
II Verbe intransitif
1 (xve) S’accorder (avec qqn ou qqch.) en faisant des concessions. ➙ s’accommoder, traiter, transiger. Composer avec ses créanciers. Composer avec l’ennemi. ➙ pactiser. Composer avec sa conscience. « Je fus lâche, et je composai avec ma déception » (Colette).
2 Faire une composition. Les élèves sont en train de composer.
III se composer verbe pronominal
1 (Pass.) Être composé. ➙ comporter, comprendre*. La propriété se compose de deux bâtiments et de vingt hectares.
2 Se faire, se former. « Les choses de la vie, comme les ondes de l’océan, se composent et se décomposent sans cesse » (Hugo).
3 (Réfl.) Vx Composer son attitude. « L’art de se composer » (Beaumarchais).
cursif, ive
[kyʀsif, iv] adjectif
étym. coursif 1532 ◊ latin médiéval cursivus, de currere « courir »
Famille étymologique ⇨ courir.
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1 Qui est tracé à main courante. Écriture cursive. Lettres cursives. Subst. La cursive. ➙ anglaise. Écrire en cursive.
2 Fig. ➙ 1. bref, rapide. Lecture cursive, faite rapidement, d’une seule traite. Remarque cursive.
gribouillis
[gʀibuji] nom masculin
étym. 1826 ; nom d’un diable 1540 ◊ de gribouiller
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■ Dessin, écriture informe. ➙ gribouillage. Un mur couvert de gribouillis. ➙ graffiti, tag.
logogramme
[lɔgɔgʀam] nom masculin
étym. 1964 ◊ de logo– et –gramme, ou de l’allemand Logogram
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■ Ling., arts Dessin correspondant à une notion ou à la suite phonique constituée par un mot. ➙ idéogramme. Écriture utilisant des logogrammes (logographie n. f.).
phylactère
[filaktɛʀ] nom masculin
étym. 1553 ; filatiere, philatere xiiie ; filatire xiie ◊ latin ecclésiastique phylacterium, grec phulaktêrion, traduction de l’hébreu tephîlîn
❖
1 Antiq. gr. Amulette, talisman.
▫ Relig. Petite boîte carrée, renfermant des bandes de parchemin ou de vélin sur lesquelles sont inscrits des versets de la Bible, que les juifs orthodoxes portent au bras gauche et sur la tête pendant la prière du matin ➙ téphillin.
2 Archéol. Banderole à extrémités enroulées portant le texte des paroles prononcées par les personnages d’une œuvre d’art du Moyen Âge et de la Renaissance.
◆ Didact. Bulle dans les bandes dessinées.
rébus
[ʀebys] nom masculin
étym. 1512 ; « mauvais jeu de mots » v. 1480 ◊ de la formule latine de rebus quae geruntur « au sujet des choses qui se passent », libelle qui comportait des dessins énigmatiques
Famille étymologique ⇨ rien.
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1 Devinette graphique, Suite de dessins, de mots, de chiffres, de lettres évoquant par homophonie le mot ou la phrase qui est la solution (ex. nez rond, nez pointu, main pour Néron n’est point humain). Le rébus, jeu d’esprit. Composer des rébus. Deviner, déchiffrer un rébus.
2 Fig. Vx Énigme ; allusion plus ou moins obscure.
signe
[siɲ] nom masculin
étym. fin xe ◊ du latin signum (→ tocsin), qui a également donné seing, et dont un dérivé est à l’origine de sceau
Famille étymologique ⇨ signe.
I Indice, élément qui permet de percevoir quelque chose
1 Chose perçue qui permet de conclure à l’existence ou à la vérité (d’une autre chose, à laquelle elle est liée). ➙ indice, manifestation, 1. marque, preuve, symptôme. « Il y a un signe infaillible auquel on reconnaît que l’on aime quelqu’un d’amour » (Tournier). Signe précurseur, avant-coureur. ➙ annonce, promesse. Signes extérieurs de richesse : éléments du train de vie qui constituent un indice de hauts revenus pour l’administration fiscale. Un bouton d’acné : « perfide signe extérieur de jeunesse » (A. Jardin).
▫ Loc. Ne pas donner signe de vie : paraître mort ; ne donner aucune nouvelle (cf. Faire le mort*). Donner des signes de fatigue. Sa voiture montre des signes de faiblesse. C’est signe que : cela veut dire que. « C’est signe que l’on a perdu des semaines » (Gide). Cette brume est signe de beau temps.
▫ Loc. C’est bon, c’est mauvais signe : c’est l’annonce que ça va bien, mal. « C’est bon signe qu’un adolescent soit en révolte » (Martin du Gard). C’est un signe qui ne trompe pas.
▫ Signe fort : acte marquant, révélateur. Envoyer, lancer un signe fort. Les syndicats attendent un signe fort du gouvernement.
▫ (1535) Signes des temps : signes qui, selon les prophètes, font savoir que les temps messianiques sont arrivés.
2 (xiiie) Élément ou caractère (de qqn, de qqch.) qui permet de distinguer, de reconnaître. « Vous rappelez-vous des signes franchement caractéristiques ? Grain de beauté ? […] Cicatrices ? » (Romains). Signes particuliers : néant (dans un signalement). Signes distinctifs.
◆ Méd. Signe clinique, pathologique, que le médecin trouve lors de l’examen du malade ou qu’il provoque intentionnellement pour poser un diagnostic. ➙ symptôme. La fièvre est signe d’infection.
◆ Fig. (1881) Signe des temps : ce qui semble caractériser l’époque où l’on vit (souvent péj.).
▫ Marque faite pour distinguer.
II Mouvement visible, représentation matérielle de quelque chose
1 (début xiie) Mouvement volontaire, conventionnel, destiné à communiquer avec qqn, à faire savoir qqch. ➙ 1. geste, signal. Faire à qqn des signes d’intelligence. Communication par signes (sans paroles). Le langage, la langue des signes : langage iconique codé (gestes, mimiques) utilisé par les personnes sourdes. Signe de tête affirmatif, négatif. Faire un signe de la main. « Veux-tu que je te laisse ? Il me fit signe que non » (A. Hermant). « Et quand la mort lui a fait signe De labourer son dernier champ Il creusa lui-même sa tombe » (Brassens).
▫ Dès mon retour, je vous ferai signe, j’entrerai en contact avec vous.
◆ Loc. prép. En signe de… : pour manifester, exprimer… En signe de protestation. Elle « secouait, en signe d’adieu, son mouchoir blanc » (Mac Orlan). S’habiller en noir en signe de deuil.
2 (1564) Objet matériel simple (figure, geste, couleur, etc.) qui, par rapport naturel ou par convention, est pris, dans une société donnée, pour tenir lieu d’une réalité complexe. ➙ signal, symbole. Étude des signes. ➙ sémiotique ; herméneutique. Signes naturels, imagés ou iconiques (➙ icone) (ex. S pour un virage), conventionnels (ex. le signe ×, multiplié par). Signe positif (+), négatif (−) des nombres réels. Signe d’appartenance (∈). Signes alphabétiques : les lettres. Signes de ponctuation. La parenthèse, la virgule, le point sont des signes de ponctuation. Signes typographiques. Il « trace au-dessus du C et du R de petits signes qui ont l’air d’un accent circonflexe renversé » (Kundera).
3 (1916, Saussure) Ling. Unité linguistique formée d’une partie sensible ou signifiant* (sons, lettres) et d’une partie abstraite ou signifié*. Le morphème, le mot sont des signes. Signe à deux faces. Arbitraire* du signe. Le référent d’un signe. Signe autonyme*. Signe motivé*. Les signes appartiennent à la première articulation* du langage.
4 (fin xiie) Emblème, insigne (d’une société, d’une fonction). Signes héraldiques : armoiries. Signes de ralliement. Le signe de la croix* (➙ se signer).
◆ (début xiie) Chacune des figures représentant en astrologie les douze parties de l’écliptique que le Soleil semble parcourir dans l’intervalle d’une année tropique. Les signes du zodiaque*. Quel est votre signe ? Signes d’eau, de terre, de feu, d’air. Être né sous le signe de Saturne, pendant la période où le Soleil traverse cette partie de l’écliptique (➙ horoscope). « Si je naissais ce mois-ci, il ne m’arriverait que des choses bien. Mars occupe mon signe » (F. Weyergans).
▫ Fig. Sous le signe de… : dans une atmosphère de, dans des conditions créées par… Sous le signe de la bonne humeur. « Toute vie est sous le signe du désir et de la crainte » (Bernanos).
Tracé
[tʀase] nom masculin
ÉTYM. 1798 ; tracée milieu XIVe ◊detracer
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■ Ensemble des lignes constituant le plan d’un ouvrage à exécuter et art de reporter ces lignes sur le terrain.➙ graphique, 3. plan. Le tracé de la future autoroute.
▫ Contours d’un dessin au trait, d’une écriture.➙ graphisme.
◆ Ligne continue, dans la nature. Tracé sinueux d’une rivière.« L’action des forces responsables du tracé de la côte » (Martonne).