Grand concours de poésie : « Dis-moi dix mots sous toutes les formes »

Grand concours de poésie 2018/2019 : « Dis-moi dix mots sous toutes les formes »

Envoyez votre texte de slam avec la totalité des dix mots à Universlam@gmail.com avant le 31 décembre 2018 pour être publié dans le recueil 2019.

Un texte de slam c’est : 3 minutes maximum à l’oral, sans musique, sans décor, sans costume, sans accessoire.

Les textes retenus seront lus par leurs auteurs lors d’un spectacle en mars 2019 et seront édités dans un recueil collectif.

Les recueils 2017 et 2018 seront édités aussi en mars 2019.

Le voile se lève sur la nouvelle thématique : la prochaine édition de #DisMoiDixMots sera consacrée aux formes de l’écrit !

“Dis-moi dix mots sous toutes les formes” se déclinera autour des mots suivants : arabesque, composer, coquille, cursif/-ive, gribouillis, logogramme, phylactère, rébus, signe, tracé.

La nouvelle édition est consacrée aux formes de l’écrit. Les lettres, les mots, les phrases  ont un sens…et une forme. Cette forme sensible peut faciliter la compréhension ou, au contraire, la rendre énigmatique. De même, des formes, dépourvues de lettres, de mots ou de phrases, sont en elles-mêmes évocatrices de sens. Prenez plaisir à découvrir la puissance des formes de l’écrit !

Retrouvez toutes les informations sur http://www.universlam.com et sur http://www.dismoidixmots.culture.fr/

Devinez…
Les signes sont parfois riches de sens… Partez à la découverte des rébus, ces devinettes graphiques qui font le bonheur de toutes les générations.

Présentez…
Composer un texte, c’est le disposer dans l’espace, pour en améliorer la compréhension. Vérifiez que vous maîtrisez encore l’écriture cursive, au tracé fait à main courante. Enjolivez votre texte, par exemple avec des arabesques.

Revoyez votre copie…
Vous avez droit à l’erreur… Supprimez ce gribouillis et corrigez cette coquille.

Créez…
Inventez un logogramme, symbole écrit unique permettant de résumer un mot complet. Lancez-vous dans la bande dessinée, et mettez en valeur votre texte dans un phylactère, autrement dit une bulle.

 

Prenez plaisir à découvrir la puissance des formes de l’écrit et laissez libre cours à votre créativité : dix mots à écrire, dessiner, peindre, slamer, chanter, filmer… !

 

Source des définitions : le Petit Robert 2019.

 

arabesque

[aʀabɛsk] nom féminin

étym. 1611 ; « arabe » 1546 ◊ italien arabesco « arabe, qui est propre aux Arabes »

1   Art Ornement (à la manière arabe) formé de lettres, de lignes, de feuillages entrelacés. ➙ entrelacs, rinceau. Les « parchemins translucides couverts d’arabesques calligraphiques » (Tournier).

2   Ligne sinueuse de forme élégante. La fumée d’une cigarette, les nuages décrivent des arabesques. ➙ spirale, volute.

◆  Fig. Enjolivement, fantaisie musicale ou littéraire. ➙ broderie. “Deux Arabesques,” de Cl. Debussy.

◆  Chorégr. Pose de danse sur une jambe, l’autre levée en arrière.

 

coquille

[kɔkij] nom féminin

étym. 1262 ; corquille v. 1170 ◊ du sens ancien de « mollusque » (milieu xiiie), du latin d’origine grecque conchylium, croisé avec coccum « kermès » → coque

I

1   Enveloppe calcaire qui recouvre le corps de la plupart des mollusques. ➙ coque, coquillage, vx écaille, 1. test ; exosquelette. Mollusques à coquille. ➙ amphineures, céphalopodes, gastéropodes, lamellibranches. Coquille des testacés, des crustacés. ➙ carapace, cuticule. La coquille spiralée des gastéropodes. Charnière, opercule des coquilles bivalves des lamellibranches. La limace est dépourvue de coquille.

▫  Fig. Rentrer dans sa coquille (comme l’escargot) : se replier sur soi. « Dès qu’il y avait du monde autour, gringalet épouvanté, je me rétractais dans ma coquille » (P. Bailly). Sortir de sa coquille. Une coquille vide : une apparence sans réel contenu.

◆  coquille Saint-Jacques (appelée ainsi parce que les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle en fixaient une valve à leur manteau et à leur chapeau) : mollusque bivalve du genre peigne*, comestible, très recherché, dont la coquille en forme d’éventail est cannelée de côtes rayonnantes très marquées, de section arrondie.

▫ Le mollusque lui-même. Coquilles Saint-Jacques à la provençale. La noix et le corail* d’une coquille Saint-Jacques. Ellipt N. f. inv. Des Saint-Jacques.

2   Motif ornemental représentant une coquille. Coquille de bénitier, de fontaine : vasque en forme de coquille. Petit ornement en quart-de-rond. Stèle, fronton orné d’une coquille. « des volutes rococo, des fioritures, des coquilles » (Vialatte).

3   Objet creux évoquant une coquille, un coquillage.

◆ Coquille d’épée : collerette concave qui protège la main, près de la garde. « une arme lourde et grossière, à la garde en forme de coquille énorme enveloppant toute la main » (Tournier).

◆ Coquille d’escalier : le dessous, en forme d’hélice (➙ colimaçon).

◆ Récipient creux. Coquille à hors-d’œuvre.

▫ Par méton. Plat servi dans une coquille Saint-Jacques, un ramequin. Des coquilles de poisson.

▫ Coquille de beurre : noix de beurre moulée en forme de coquille.

◆ Méd. Plâtre amovible moulant le torse.

◆ Sports de combat Appareil de protection du bas ventre (hommes).

◆ Format coquille (à cause du filigrane) : format 44 × 56.

II   Par anal.

1   Enveloppe calcaire des œufs d’oiseaux et de reptiles (tend à remplacer coque). Poussin qui brise sa coquille. La coquille de cet œuf est fêlée. Jeter les coquilles vides.

▫ Adjt inv. coquille d’œuf : d’un blanc à peine teinté. Des murs coquille d’œuf.

2   Enveloppe dure (des noix, noisettes…). ➙ coque (plus cour.). Fig. coquille de noix : petit bateau, barque. Il « s’embarque sur la même coquille de noix » (Balzac).

III   (1723) Faute* typographique, lettre substituée à une autre. Épreuve pleine de coquilles. Corriger une coquille.

 

composer

[kɔ̃poze] verbe  (conjugaison 1)

étym. xiie ◊ latin componere, d’après poser

Famille étymologique ⇨   poser.

I   Verbe transitif

1   (1559) Former par l’assemblage, la combinaison de parties. ➙ agencer, arranger, assembler, disposer, organiser. Composer un parfum. ➙ confectionner, préparer. Composer un menu. Composer une collection pour la présenter. Composer un numéro de téléphone. ➙ former ; numérotation. Composer un code d’accès.

▫ Fig. « Tu composes dans ta jeunesse l’homme mûr, le vieillard que tu seras » (Mauriac).

◆  Être parmi les éléments constituants de. Pièces qui composent une machine. ➙ constituer, former. Les membres qui composent le jury.

2   (v. 1480) Faire, produire (une œuvre). ➙ bâtir, créer, écrire, produire. Composer un livre, un poème, une fresque, une chorégraphie.

◆  Spécialt Écrire (une œuvre musicale) [➙ compositeur]. Composer une sonate, un chœur. Musique composée pour un chanteur.

▫ Absolt Il compose depuis dix ans.

3   (1621) Imprim. Anciennt Assembler des caractères pour former (un texte) ; auj. procéder à la photocomposition* de (un texte). Le texte est composé, on va commencer le tirage.

4   (1559) Élaborer, adopter (une apparence, un comportement). ➙ 1. affecter. Composer son attitude, son maintien : se donner, prendre une contenance. Composer son visage, ses paroles. ➙ étudier. Se composer un visage de circonstance.

▫ Composer un personnage, au théâtre.

II   Verbe intransitif

1   (xve) S’accorder (avec qqn ou qqch.) en faisant des concessions. ➙ s’accommoder, traiter, transiger. Composer avec ses créanciers. Composer avec l’ennemi. ➙ pactiser. Composer avec sa conscience. « Je fus lâche, et je composai avec ma déception » (Colette).

2   Faire une composition. Les élèves sont en train de composer.

III   se composer verbe pronominal

1   (Pass.) Être composé. ➙ comporter, comprendre*. La propriété se compose de deux bâtiments et de vingt hectares.

2   Se faire, se former. « Les choses de la vie, comme les ondes de l’océan, se composent et se décomposent sans cesse » (Hugo).

3   (Réfl.) Vx Composer son attitude. « L’art de se composer » (Beaumarchais).

 

cursif, ive

[kyʀsif, iv] adjectif

étym. coursif 1532 ◊ latin médiéval cursivus, de currere « courir »

Famille étymologique ⇨   courir.

1   Qui est tracé à main courante. Écriture cursive. Lettres cursives. Subst. La cursive. ➙ anglaise. Écrire en cursive.

2   Fig. ➙ 1. bref, rapide. Lecture cursive, faite rapidement, d’une seule traite. Remarque cursive.

 

gribouillis

[gʀibuji] nom masculin

étym. 1826 ; nom d’un diable 1540 ◊ de gribouiller

■  Dessin, écriture informe. ➙ gribouillage. Un mur couvert de gribouillis. ➙ graffiti, tag.

 

logogramme

[lɔgɔgʀam] nom masculin

étym. 1964 ◊ de logo– et –gramme, ou de l’allemand Logogram

■  Ling., arts Dessin correspondant à une notion ou à la suite phonique constituée par un mot. ➙ idéogramme. Écriture utilisant des logogrammes (logographie n. f.).

 

phylactère

[filaktɛʀ] nom masculin

étym. 1553 ; filatiere, philatere xiiie ; filatire xiie ◊ latin ecclésiastique phylacterium, grec phulaktêrion, traduction de l’hébreu tephîlîn

1   Antiq. gr. Amulette, talisman.

▫ Relig. Petite boîte carrée, renfermant des bandes de parchemin ou de vélin sur lesquelles sont inscrits des versets de la Bible, que les juifs orthodoxes portent au bras gauche et sur la tête pendant la prière du matin ➙ téphillin.

2   Archéol. Banderole à extrémités enroulées portant le texte des paroles prononcées par les personnages d’une œuvre d’art du Moyen Âge et de la Renaissance.

◆  Didact. Bulle dans les bandes dessinées.

 

rébus

[ʀebys] nom masculin

étym. 1512 ; « mauvais jeu de mots » v. 1480 ◊ de la formule latine de rebus quae geruntur « au sujet des choses qui se passent », libelle qui comportait des dessins énigmatiques

Famille étymologique ⇨   rien.

1   Devinette graphique, Suite de dessins, de mots, de chiffres, de lettres évoquant par homophonie le mot ou la phrase qui est la solution (ex. nez rond, nez pointu, main pour Néron n’est point humain). Le rébus, jeu d’esprit. Composer des rébus. Deviner, déchiffrer un rébus.

2   Fig. Vx Énigme ; allusion plus ou moins obscure.

 

signe

[siɲ] nom masculin

étym. fin xe ◊ du latin signum (→ tocsin), qui a également donné seing, et dont un dérivé est à l’origine de sceau

Famille étymologique ⇨   signe.

I   Indice, élément qui permet de percevoir quelque chose

1   Chose perçue qui permet de conclure à l’existence ou à la vérité (d’une autre chose, à laquelle elle est liée). ➙ indice, manifestation, 1. marque, preuve, symptôme. « Il y a un signe infaillible auquel on reconnaît que l’on aime quelqu’un d’amour » (Tournier). Signe précurseur, avant-coureur. ➙ annonce, promesse. Signes extérieurs de richesse : éléments du train de vie qui constituent un indice de hauts revenus pour l’administration fiscale. Un bouton d’acné : « perfide signe extérieur de jeunesse » (A. Jardin).

▫  Loc. Ne pas donner signe de vie : paraître mort ; ne donner aucune nouvelle (cf. Faire le mort*). Donner des signes de fatigue. Sa voiture montre des signes de faiblesse. C’est signe que : cela veut dire que. « C’est signe que l’on a perdu des semaines » (Gide). Cette brume est signe de beau temps.

▫  Loc. C’est bon, c’est mauvais signe : c’est l’annonce que ça va bien, mal. « C’est bon signe qu’un adolescent soit en révolte » (Martin du Gard). C’est un signe qui ne trompe pas.

▫ Signe fort : acte marquant, révélateur. Envoyer, lancer un signe fort. Les syndicats attendent un signe fort du gouvernement.

▫ (1535) Signes des temps : signes qui, selon les prophètes, font savoir que les temps messianiques sont arrivés.

2   (xiiie) Élément ou caractère (de qqn, de qqch.) qui permet de distinguer, de reconnaître. « Vous rappelez-vous des signes franchement caractéristiques ? Grain de beauté ? […] Cicatrices ? » (Romains). Signes particuliers : néant (dans un signalement). Signes distinctifs.

◆  Méd. Signe clinique, pathologique, que le médecin trouve lors de l’examen du malade ou qu’il provoque intentionnellement pour poser un diagnostic. ➙ symptôme. La fièvre est signe d’infection.

◆  Fig. (1881) Signe des temps : ce qui semble caractériser l’époque où l’on vit (souvent péj.).

▫ Marque faite pour distinguer.

II   Mouvement visible, représentation matérielle de quelque chose

1   (début xiie) Mouvement volontaire, conventionnel, destiné à communiquer avec qqn, à faire savoir qqch. ➙ 1. geste, signal. Faire à qqn des signes d’intelligence. Communication par signes (sans paroles). Le langage, la langue des signes : langage iconique codé (gestes, mimiques) utilisé par les personnes sourdes. Signe de tête affirmatif, négatif. Faire un signe de la main. « Veux-tu que je te laisse ? Il me fit signe que non » (A. Hermant). « Et quand la mort lui a fait signe De labourer son dernier champ Il creusa lui-même sa tombe » (Brassens).

▫ Dès mon retour, je vous ferai signe, j’entrerai en contact avec vous.

◆  Loc. prép. En signe de… : pour manifester, exprimer… En signe de protestation. Elle « secouait, en signe d’adieu, son mouchoir blanc » (Mac Orlan). S’habiller en noir en signe de deuil.

2   (1564) Objet matériel simple (figure, geste, couleur, etc.) qui, par rapport naturel ou par convention, est pris, dans une société donnée, pour tenir lieu d’une réalité complexe. ➙ signal, symbole. Étude des signes. ➙ sémiotique ; herméneutique. Signes naturels, imagés ou iconiques (➙ icone) (ex. S pour un virage), conventionnels (ex. le signe ×, multiplié par). Signe positif (+), négatif (−) des nombres réels. Signe d’appartenance (∈). Signes alphabétiques : les lettres. Signes de ponctuation. La parenthèse, la virgule, le point sont des signes de ponctuation. Signes typographiques. Il « trace au-dessus du C et du R de petits signes qui ont l’air d’un accent circonflexe renversé » (Kundera).

3   (1916, Saussure) Ling. Unité linguistique formée d’une partie sensible ou signifiant* (sons, lettres) et d’une partie abstraite ou signifié*. Le morphème, le mot sont des signes. Signe à deux faces. Arbitraire* du signe. Le référent d’un signe. Signe autonyme*. Signe motivé*. Les signes appartiennent à la première articulation* du langage.

4   (fin xiie) Emblème, insigne (d’une société, d’une fonction). Signes héraldiques : armoiries. Signes de ralliement. Le signe de la croix* (➙ se signer).

◆  (début xiie) Chacune des figures représentant en astrologie les douze parties de l’écliptique que le Soleil semble parcourir dans l’intervalle d’une année tropique. Les signes du zodiaque*. Quel est votre signe ? Signes d’eau, de terre, de feu, d’air. Être né sous le signe de Saturne, pendant la période où le Soleil traverse cette partie de l’écliptique (➙ horoscope). « Si je naissais ce mois-ci, il ne m’arriverait que des choses bien. Mars occupe mon signe » (F. Weyergans).

▫  Fig. Sous le signe de… : dans une atmosphère de, dans des conditions créées par… Sous le signe de la bonne humeur. « Toute vie est sous le signe du désir et de la crainte » (Bernanos).

 

Tracé

[tʀase] nom masculin

ÉTYM. 1798 ; tracée milieu XIVe ◊detracer

■ Ensemble des lignes constituant le plan d’un ouvrage à exécuter et art de reporter ces lignes sur le terrain.➙ graphique, 3. plan. Le tracé de la future autoroute.

▫ Contours d’un dessin au trait, d’une écriture.➙ graphisme.

◆ Ligne continue, dans la nature. Tracé sinueux d’une rivière.« L’action des forces responsables du tracé de la côte » (Martonne).

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Spectacle des Dix Mots au Picolo le samedi 24 mars à 20h

Slam spectacle des Dix Mots au Picolo

MC: King Bobo
Le samedi 24 mars de 20h00 à 23h30, scène de slam au Picolo “Spectacle des dix mots 2018”.
Un texte de slam c’est : 3 minutes maximum, sans musique, sans décor, sans costume, sans accessoire.
Entrée libre,
On peut diner sur place.

 

Le Picolo théâtre-café
58 rue Jules Vallès
93400 Saint-Ouen
Tél. : 01 40 11 11 19
Spectacle concours et livre des Dix mots en partenariat avec l’association Nomad.
 
Les auteurs retenus pour le recueil et le spectacle sont:
Lo²
Mademoiselle Kouz’Kâh
Ndrix
Camille case
Frédéric CASSET
labuc
vincent liechti
corinne richard
Julien Ganache
but slameur
Frédéric Mendes.
Diana H
Victor Zarca
Lilie Poussière d’étoile
Treize accordée
Lancelot Naigeon
Elïane del Traver
Dachevsky Alexis
andrea cantero
Emmanuelle.de.Laborderie
maud
Laurent Moccozet
collectif délèves
Sylvania Marie
mariella
léna léticée chanas
valérie ketels
 Max Hardy
Jean-Yves Samacher
Titoslamstation
Moîse Valentin Schindler
Valérie HILLEVOUAN
Sonia Suau
Marie-Noelle ROBERT
henri hubert
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Slam au Picolo le samedi 3 mars à 20h00

Slam au Picolo

MC: King Bobo
Le samedi 3 mars de 20h00 à 23h30, scène ouverte de slam au Picolo.

inscriptions à 19h30:
Un texte de slam c’est : 3 minutes maximum, sans musique, sans décor, sans costume, sans accessoire.
Entrée libre,
On peut diner sur place.

 

Le Picolo théâtre-café
58 rue Jules Vallès
93400 Saint-Ouen
Tél. : 01 40 11 11 19
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La Slamaritaine au Relais du Pont-Neuf

Pas de slam pour le moment.

Changement de propriétaire, des travaux sont prévus par le nouveau gérant.

“La Slamaritaine” au Relais du Pont-Neuf

Le Relais du Pont-Neuf
18, quai du Louvre, 75001 Paris
M° Pont-Neuf (ligne 7) Tel. 01.42.33.98.17

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Concours de poésie: “Dis-moi dix mots sur tous les tons” 2017/2018

Dis-moi dix mots 2017/2018

Concours de poésie, “Dis-moi dix mots sur tous les tons” édition 2017/2018

Nouveau concours.

Envoyez votre texte avec la totalité des dix mots à Universlam@gmail.com avant le 31 décembre 2017 pour être publié dans le recueil 2017/2018.

Les textes retenus seront lus par leurs auteurs lors d’un spectacle en mars 2018 et seront édités dans un recueil collectif.

Le voile se lève sur la nouvelle thématique : la prochaine édition de #DisMoiDixMots sera consacrée à l’oralité !

“Dis-moi dix mots sur tous les tons” se déclinera autour des mots suivants : accent, bagou, griot, jactance, ohé, placoter, susurrer, truculent, voix, volubile.

Ces dix mots proposés mettront la parole à l’honneur en invitant chacun à s’interroger sur les multiples usages de celle-ci.

Arts oratoires, théâtre, matchs d’improvisation, tournois de slam, concours d’éloquence, contes, débats…laissez libre cours à votre créativité !

Retrouvez toutes les informations sur http://www.universlam.com et sur http://www.dismoidixmots.culture.fr/

 

Cette nouvelle édition invite chacun à s’interroger sur les multiples usages de la parole : “Dis-moi dix mots sur tous les tons“.
Parler, c’est mobiliser la voix, le ton, l’accent : autant de ressources qui créent un espace de liberté où l’improvisation a toute sa place

Parler, c’est mettre son corps en jeu… et en scène ! S’exprimer en public constitue pour chacun un défi qui favorise non seulement la maîtrise de la langue, mais aussi l’estime de soi.

Parler, c’est partager. Dans une démocratie, il s’agit d’argumenter pour convaincre, en un débat respectueux des positions des autres où la parole va de pair avec l’écoute.

Parler, c’est transmettre, par la voie de la littérature orale : mythes, légendes, contes… On a tous une histoire à raconter !

Parler, c’est parfois même parler pour ne rien dire, de tout et de rien, de choses et d’autres…

Parler, c’est surtout un plaisir : le plaisir de la réplique que l’on savoure au moment de la prononcer, du bon mot que l’on a sur le bout de la langue.

 

Source des définitions : Le Petit Robert 2017

Accent

[aksɑ̃] nom masculin

étym. 1265 ◊ latin accentus

I.

3   (1549) Signe graphique qui note un accent (langues anciennes ; espagnol, langues slaves, etc.).

▫ Signe qui, placé sur une voyelle, la définit (en français). E accent aigu [aksɑ̃tegy] (é : fermé) ; grave (è : ouvert), circonflexe (ê : ouvert ; plus long à l’origine).

▫ Signe diacritique analogue (à ; où).

▫ Caractère typographique correspondant à un accent graphique.

II.

1   (1559) Ensemble des inflexions de la voix (timbre, intensité) permettant d’exprimer un sentiment, une émotion. ➙ inflexion, intonation. « L’accent est l’âme du discours » (Rousseau).

III.

(1680) Ensemble des caractères phonétiques distinctifs d’une communauté linguistique considérés comme un écart par rapport à la norme (dans une langue donnée). L’accent lorrain, du Midi, normand. Avoir l’accent italien, anglais (en français) ; l’accent français (en espagnol). « C’est ce qu’elle me dit en français, avec son accent de rocaille et de chant, cet accent italien des films qu’on aimait » (V. Olmi).

▫ Absolument Prononciation qui diffère de la norme et qui est rattachée à un fait géographique. Avoir un léger accent. Perdre son accent. Spécialement L’accent du sud de la France (pour les locuteurs du Nord). Parler avec l’accent ([avelasɑ̃]).

 

Bagou

[bagu] nom masculin

étym. fin xviiie ; bagos xvie ◊ de bagouler « parler inconsidérément » (1447) ; de 2. goule

■  Loquacité tendant à convaincre, à faire illusion ou à duper. ➙ faconde, loquacité,

fam. tchatche, volubilité. Avoir du bagou, un bon bagou (➙ baratineur).

▫ On écrit aussi bagout. « Elle ne le cédait à aucune marchande du carreau pour le bagout » (Nerval).

 

Griot, Griotte

[gʀijo, gʀijɔt] nom

étym. vers 1680 ; guiriot 1637 ◊ peut-être portugais criado, de criar « nourrir, éduquer »

■  En Afrique, Membre de la caste de poètes musiciens, dépositaires de la tradition orale. « Les griots du Roi m’ont chanté la légende véridique de ma race aux sons des hautes kôras » (Senghor).

■ homonyme : Griotte.

 

Jactance

[ʒaktɑ̃s] nom féminin

étym. 1876 « parole » ◊ de jacter

■  FAM.,VIEILLI Bavardage.

 

Ohé

[ɔe] interjection

étym. 1834 ; 1215 ◊ latin ohe

■  Interjection servant à appeler. Ohé ! là-bas ! Venez ici. Ohé, les gars !

 

Placoter

[plakɔte] verbe intransitif

étym. 1900 ◊ de placoter « patauger » et « s’amuser à des riens », métathèse de clapoter

■  (Canada) Fam. Bavarder. ➙ 2. causer, converser, papoter ; régional jaser. Elle « placote avec bonheur, elle parle de tout ce qui se passe » (M. Laberge).

◆  Cancaner. ➙ régional mémérer. « On a tellement placoté sur son compte dans la famille » (Y. Beauchemin).

▫ Nom masculin (1909) placotage.

Susurrer

[sysyʀe] verbe

étym. 1539 ◊ bas latin susurrare, onomatopée

1   Verbe intransitif Murmurer doucement. ➙ chuchoter. « Sa voix fade susurrait, comme un ruisseau qui coule » (Flaubert).

2   Verbe transitif « Elle susurre quelques mots que je n’entends pas » (C. Orban).

 

Truculent, ente

[tʀykylɑ̃, ɑ̃t] adjectif

étym. fin xve, repris xviiie ◊ latin truculentus « farouche, cruel »

1   Vieux. Qui a ou qui veut se donner une apparence farouche, terrible. « Des gaillards à mine truculente […] frappaient sur les tables des coups de poing à tuer des bœufs » (Gautier).

2   (1872) Mod. Haut en couleur, qui étonne et réjouit par ses excès. Un personnage truculent. ➙ pittoresque.

▫ (Choses) La prose truculente de Rabelais. ➙ savoureux.

 

Voix

[vwɑ] nom féminin

étym. fin xe ◊ du latin vox, vocis → vociférer

I. Phénomène acoustique

Son humain

1   Ensemble des sons produits par les vibrations des cordes vocales. Émission de la voix. ➙ articulation, phonation, voisement ; vocal. Altération, modification de la voix (enrouement, extinction de voix, mue). Perte de la voix : aphonie, mutité, mutisme. Être sans voix : être aphone ; fig. rester interdit sous l’effet de l’émotion. ➙ muet.

◆  la voix, organe de la parole. De vive voix : en parlant ; oralement. Je le remercierai de vive voix. Parler à voix basse, à mi-voix, à voix haute ; à haute et intelligible voix. Élever* la voix. Couvrir la voix de qqn, en parlant plus fort que lui. Baisser la voix. Reconnaître la voix de qqn, reconnaître qqn à sa voix. « L’inflexion des voix chères qui se sont tues » (Verlaine). Tousser pour s’éclaircir la voix. Par extension « Les énormes voix des haut-parleurs » (Camus).

▫ Cin. Voix dans le champ*, hors champ* ; voix in, off*.

▫ La voix, exprimant les sentiments, les émotions. D’une voix gaie, gouailleuse, autoritaire. ➙ 2. ton.

▫ Voix de synthèse, voix artificielle, reconstituée par des moyens informatiques.

IIII. Abstrait

1   Ce que nous ressentons en nous-mêmes, nous parlant, nous avertissant, nous inspirant. ➙ appel, avertissement, inspiration. La voix de la conscience, de la nature. La voix du sang*. La voix de la raison. ➙ avis, conseil. Les voix intérieures.

 

Volubile

[vɔlybil] adjectif

étym. 1812 ; « changeant » début xvie ◊ latin volubilis

1   Bot. Se dit d’une tige grêle qui ne peut s’élever qu’en s’enroulant autour d’un support.

▫ Plante volubile, à tige volubile. Le sens d’enroulement des plantes volubiles peut être dextre (liseron) ou sénestre (houblon).

2   (1897 ; voluble 1824) Courant. Qui parle avec abondance, rapidité. ➙ bavard*, loquace. Être volubile (cf. Avoir la langue* bien pendue). « Éloquente, grandiloquente, volubile, […] agitant autour d’elle des paroles nombreuses » (Colette). « Elle se lança dans une volubile explication » (Martin du Gard).

▫ Adverbe volubilement. « une voix de femme qui parlait volubilement » (Le Clézio).

■ contraire : Silencieux

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