Slammeurs du monde entier, amis de la francophonie offrez vous un voyage avec les mots et UNIV’AIR SLAM en rédigeant un texte composé des 10 mots qui nous relient : accueillant, agapes, avec, chœur, complice, cordée, fil, harmonieusement, main, réseauter.
Pour participer au concours UNIV’AIR SLAM il vous suffit de nous faire parvenir vos textes par email à universlam@gmail.com avant le lundi 7 mars à minuit.
Le 8 mars un jury composé de membres d’Universlam se réunira pour choisir parmi les textes reçus les 3 textes qui seront lus par leurs auteurs eux-même et mis en scène au cours du spectacle de la troupe ” DIS MOI DIX MONDES” du 19 MARS 2011 aux trois baudets.
Ce jury désignera le 8 mars parmi ces 3 textes celui qui représentera Paris à la Coupe de la Ligue Slam de France du 2 au 8 mai à Joué les Tours.
Le spectacle du 19 mars donnera lieu à la création d’un DVD et à un recueil de poésie « Dis-moi DIX mondes »
*Cliquez sur le nom pour voir le poème
Aimé Nouma
“Accueillant ce petit gîte à Gap”
Accueillant ce petit gîte à Gap
Non loin de Barcelonnette,
Site qui n’était pourtant qu’une étape
sur la route vers Cannes, la Croisette.
Une escale, un sas de décompression ;
Un espace, une station où l’on fait le plein de sincères attentions
avant de s’insérer dans le grand tourbillon de la médiatisation.
Voila à quoi ça sert de réseauter,
de tisser des réseaux sociaux à satiété
pour pouvoir profiter et faire profiter
des tas d’opportunités.
“Avec le réseau t’es connecté!”
et quand t’as besoin de te mettre au vert, de te déconnecter,
ç’est juste des plans d’enfer que ça te permet de dégoter
Comme cette maisonnette à Gap, non loin de Barcelonnette;
ce petit coin cach&ecute; de paradis , perché dans l’arrière-pays
qui était la place tout à fait parfaite, propice
à la fête,aux agapes et aux regards complices
“On kifes pas là hein ?”
“Si on kifes!”
Accueillant ce petit gîte à Gap
Non loin de Barcelonnette,
Site qui n’était pourtant qu’une étape
sur la route vers Cannes, la Croisette.
Phil et Europe, les accueillants
des philanthropes qui par hasard, ça ne s’invente pas
s’appellaient Mr et Mme Hacqueuyant
avaient en tant qu’hôte, maints et maints talents
et en plus , bonus ! comme atout ,la main sur le coeur.
Car quoique vous puissiez leur demander:
bien sûr en tout bien tout honneur,
vous pouviez considérer que cela vous était déjà accordé:
Du repassage compliquée de la robe qu’on plisse
au dépannage obligé des pneus devenus trop lisses.
Premier de cordée et jamais débordé,
Phil passait toujours le bon coup de fil.
Première de corvée ,facile à aborder
Europe avec grâce ne faisait pas sa pin-up.
D’ailleurs ils ne faisaient rien parcimonieusement
et ainsi leur vie coulait harmonieusement.
Leur secret ? Va savoir …
mais on dit que la musique adoucit les moeurs
et tard le soir
une fois la guitare de Phil accordée
Ils se mettaient agrave; chanter tous les deux en choeur
des flopées, des bordées de standards:
De la Pop, du Be Bop pour Europe
et pour Phil qui en vrai s’appellait Philippe
du Rap, du Hip-Hop, du Trip-Hop !.
Quel trip !
Accueillant ce petit gîte à Gap
Non loin de Barcelonnette,
Site qui n’était pourtant qu’une étape
sur la route vers Cannes, la Croisette.
Aimé NOUMA
Anthony Montana
“Horizon sombre d’un destin sans étoiles”
J’écris pour transmettre le partage, Alors que certains de mes mots naufragent…………………………………. Représentant de la section anti-douleur A 26 ans, j’me demande encore si un jour le monde sera meilleur. Trois gouttes de sang, ont suffit pour remplir cette page L’eldorado est une histoire, qu’on se le dise, c’est un mirage Ce pays est bien loin de mes terres arides Dans mon univers, mon royaume se vide Tristesse et joie ont prit place dans mon coeur Mon Dieu , chérie que l’attente fait peur. Il est 3h00 du matt, et mes yeux veulent plus se fermer Si j’écris à cette heure-ci, c’est pour que tu viennes me sauver Ici, tout est froid, les coeurs s’escortent puis se déchirent Les portes s’ouvrent puis se referment, le tempête vient nous détruire J’ai peur de me retrouver anéantie par tes paroles Je capte la misère de son pays, sur ta parabole Décembre, l’hiver fait rage, mon coeur se glace La guerre offre un message à celui qui l’efface Pendant que tu réves d’être aimé au sein de toute ta rue EUX-là bas, rêvent seulement de ne plus entendre le bruit des obus, qui s’amassent sur leur terre, sur leur vie, quelle misère Tu sais contre la haine, il n’existe pas de prière La guerre s’installe là ou le profit génère La guerre s’installe partout, elle n’a plus de frontière Sombre quand la colombe c’est envolée Les lueurs d’espoirs ont finit de s’éterniser Les étoiles ont cessées de se disperser Le soleil , lui, vient de se rhabiller Si tous les soirs, je n’arrive plus à dormir Alors j’prends une feuille, un stylo pour t’écrire. J’manque de sommeil, j’ai des crises d’insomnies, Ma page de vous se remplit, de votre espoir, je puise mon énergie J’voudrai dédier ces quelques phrases, à tous les enfants du monde entier Qui vivent des tourments, plus dévastateur que des tornades Qui vivent malgré eux, la misère de leur patrie Qui font chaque jour de leur vie, un tunnel sans abri Alors que le soleil cogne sur ma France Moi j’préfére l’hiver, quand elle souffre d’ignorance Nos rêves sont utopiques Un destin au coeur tragique Les ténèbres disperseront jusqu’à nos portes Les cendres que la misère colporte Entame la marche solennelle Pour apprendre aux infidèles, la mort en elle-même. J’ai laissé poser ma rage, sur une page écrite à l’elysée Personne ne la lira, désolé, j’me nomme pas Guy Mocquet Torrent de terreur, pluie de bon sens Aveuglé par la tristesse de ce monde qui profite de la haine Espoir et Liberté sont les messages adressés à tous les peuples opprimés. A la fin de la soirée, il c’est mit à pleuvoir, J’ai souris, Mais ai-je retrouvé l’espoir. Anthony Bard
“Voisin”
Voisins Venez Slamer Avec Nous Histoire d’compresser ou d’s’évader D’un quotidien qui manque d’identité D’un quotidien qui manque de vanité Etourdi par les valeurs du passé Dévastatrice et la cadence infernale Du déclin irrésistible et Spleen Ideal La frénésie se déchaîne devant ces erreurs frénétique C’est l’hérésie de tout un peuple qui se sent érratique Tolérance contre blasphème Rose rouge et blanc chrysanthème Intense et violente comme la première nuit des barricades Honneur sera faite à celui qui donnera la dernière estocade Je serai le criminel de ces phrases qui assassinent Je ne suis pas Khéops encore moin Jacques Mesrine Mais je reste sur les traces du vendeur de rêves qui crèche à l’Elysée Un marchand qui évite les brèches afin de nous aveugler Pauvreté, injustice, inégalité sont devenus banalités Dans l’apostrophe de nos pensées qui s’imprègne de la pérénnité A 24 ans,je suis autant mélancolique qu’un Soprano pour un Psy4… Pourtant, j’ai laissé devant leur porte pousser ma rime si délicate Mai 68, 40 ans plus tard Projeter en 2008, La même guerre pour le même étendard Aujourd’hui le temps est resté sombre Eclatée de douleur, seule brille la pénombre On ne pourra pas changer le MONDE Mais l’expression de nos mots lutteront jusqu’à l’apogée de l’hecatombe Alors voisins, venez slamer avec nous Pour mettre une touche de poesie et d’intimité A ce quotidien qui manque de fantaisie 2011 , les choses ne changent pas………………………….. Anthony Bard
Armelle
“Amis de l’Orient”
Des mondes nous séparent, Amis de l’Orient ! Des mondes nous séparent Qui sont pourtant accueillants. Exit le despotisme : La paix s’invite dans un élan De courage et d’optimisme Qui se répand harmonieusement. Donnons-nous la main, Formons une vaste cordée, Construisons des lendemains Où il fera bon se respecter. Des mondes nous séparent, Amis de l’Orient ! Des mondes nous séparent Qui sont pourtant accueillants. Au fil du temps Les peuples se reconstruiront Portés par de bons vents Avec la volonté de faire front. Partageons nos agapes Plaisir complice de la bonne chère Franchissons ensemble ce cap : Ouvrons une nouvelle ère ! Des mondes nous séparent, Amis de l’Orient ! Des mondes nous séparent Qui sont pourtant accueillants. Résonnons d’une même voix, Franchissons les frontières En un chœur euphonique et béat Qui s’accorde par-delà les mers. Utilisons tous les moyens de communication Laissons-nous aller à réseauter Partageons les richesses de nos nations : Autorisons-nous enfin à…échanger. Des mondes nous séparent, Amis de l’Orient ! Des mondes nous séparent Qui sont pourtant accueillants. Armelle
Arnaud Baana
“un texte de 10 mots qui nous relient:”
qu’il est accueillant cet art pour tout être qui a l’estime navré à bout portant des tires de maux pour tuer le laid pour que chacun d’entre nous agapes une lettre qui enfante le mot bien être que le bonheur soit un chant reprit en chœur une fois la phase et le neutre complice que nos sueurs soient cordée en une langue qu’au bout du fil tu raccroches l’aide qui désunie l’humanité harmonieusement qu’on soutiennent sans ardeur cette main submergées de tremblote oui qu’on pousse sans relâche un nouveau gosse baby slam lui qui devra à tout prix réseauter nos états d’âmes.
FAITHFULL LE CHIRURGIEN DU FLOW,L’Imbécile DES MOTS
1er texte: “MARSIEN”
MOI marsien ce que je pense des terriens et leur vie de chien, je suis en visite de similitude, une sorte d’étude d’espèce sur terre, un vol mars terre c’est juste quatre jours de stress, ne me parler pas de Jupiter une éternité d’hiver c’est l’enfer la Russie sur terre, par contre sur terre le biotope n’est pas loin d’être au top, j’ai vu quelques biocénoses sosies de mars, ceux ci exécutaient un mélange hétérogène entre pygmées et aborigènes , nu comme Adam et Ève sans aucune gène, terrien je suis votre frère de sans sang, ma seul prière que vous arrêtez vos guerres sanglantes si rien n’est fait d’ici peu terrien, je vous assure votre race disparaitra et ceci pour toujours. L’échographie de votre futur me laisse le plaisir d’écraser une larme d’amertume, la terre est semblable à un gosse orphelin de père qui cherche c’est repère, j’avoue elles sont constante les tornades de prières sur terre, mais à quoi ça sert si vos paupières servent de tamis à la lumière qui mène vers le saint père, planète terre château d’eau débordant d’enfants au service de Lucifer , vous m’avez l’air plus ancien, si je me réfère au dernier voyage de mon grand père sur terre, de son séjour plusieurs tentatives de crise de nerf , mais de ce voyage une raison d’être, une découverte un compteur d’age en papier du vécu de chaque terrien un calendrier ,c’est son nom sur terre 1935 l’année de visite de grand père sur terre , juste le temps pour mois de boire une bière. alors si je me réfère à ces critères , je suis à midi d’un demi siècle , mon grand père à la près midi d’un demi siècle, il date d’une époque de dinosaure , les gens de cette époque sur terre son tous mort, je trouve cela en accord vue la vie actuelle sur terre, parait il sur terre, j’ai plein de grand frère ceux qui ont dix , quinze ,vingt temps, vin est vraiment ce temps, qu’ils vieillissent tambour battant, à peine si j’ai plus de vingt temps, sur terre ceux qui ont l’age de mon grand père s’apparentent aux trentenaires, est ce un excès de bière si vrai donner moi un deuxième verre
2ème texte: “LES ÉGLISES”
Ma fleur de l’heure s’appelle élise dans mon cœur elle ne peut déposer sa valise juste parce qu’elle est des vraies églises son père sa mère m’évangélisent mais contre mes oreilles toutes ses paroles se brisent comme un coup de fusil en l’encontre d’un pare-brise depuis on père et sa mère m’auraient raillés de la liste mais savent que mes poches ne sont jamais en crise alors ils visent ma carte grise. encore ils me disent ce qui nous rend triste la vierge marie vous êtes sa complice le calice mais qu’est ce sais dessus on pisse l’idolâtrie cette devise c’est un vise chez les catholiques et franchement tous ça on nique en plus les catholiques se comportent comme un fils unique. à la porte sa cogne ce sont les témoins de Jéhovah ils me disent entre les mains nous avons la solution pour demain et pour ton prochain il suffit que tu nous accordent une place dans ta demeure et à jamais plus tu ne meurt même si la fin du monde c’est pour demain dés dimanche tu peux inviter Dieu dans ton cœur une minute sil vous plait ce qui m’écoeurs c’est de voir ce qui vous tient à coeur moi ce qui m’intéresse pour l’heure c’est de laisser Dieu parler entre mes sueurs puisque depuis je cogne à sa porte et je sais sans aucune peur je vais allumer cette torche peu importe l’heure, c’est le diable qui fais la fierté de ce monde t’as qu’à voire toutes ses églises qui nous inondent alors on se demande mais ou va le monde. c’est le désordre total dans ma cave c’est chacun qui fait c’est bagage mon père dit qu’il est musulman, ma mère adventiste,ma soeur évangeliste et moi FAITHFULL qu’est ce que je suis dans tout ça moi aussi j’ai une église C E M P A. les CEMPA ( C, comme catholique E,comme évangélique,M,comme musulman,P,comme protestant,A, comme adventiste. excusez moi si je vous oublis si vous êtes nouvelle église je m’en réjouis prochainement vous seraient dans la série.
3ème texte: “sida je suis ta divas”
c’est fini la fiesta tous les vendredi soir j’ai ton visa en bonus le virus du sida je suis séropositif pour la vie mais je ne serai que négatif pour un soir un seul soir ou je n’aurai pas de mémoire comme ce ou j’ai voulu ne pas porter mon contre tibia hélasse j’ai eu le résultat regardez mon état, mais je ne t’es pas chopé tout seul comme ça tout seul je ne m’en irai pas la bas , dés lors je vais devoir, est celui afficher carte pleine dans mon répertoire Monica,Rebecca,Angela quelle belle filles sans histoire sans doute elle ne savent pas , qu’elles vont subir mes coups bas d’ailleurs d’avance elles sont contaminées dans mon agenda Monica,Rebecca et Angela sont toutes parties sans un au revoir peut être parce que rendez vous est pris au pays ou l’on donnera le visa pour la gloire, mais en attendant que dans un tiroir mon corps se gars un dernier prière , MON DIEU , de tout cette histoire je ne retiens aucune gloire si ce n’est l’illusion d’une victoire en plein désespoir.
4ème texte: “L’AFRIQUE”
A quand l’Afrique la guerre de la faim, pourquoi l’Afrique une guerre sans fin je rêve de te voir,de nous noir orphelin, je sais c’est pas malin mais peut être enfin cette faim qui prenne fin un jour presser notre propre raisin sans raison se sevrer du lait sortit du sein de l’occident ne plus se mettre en rang manger du varan même si on n’a pas trente deux dents faire fasse au courent défier se vent qui nous rappelle les temps d’auparavant du temps de nos grands parents ceux là qui refusaient juste de se mettre en rang tout en espérant nous sortir de se sale couvent pauvre militant d’une idées sombrante débroussailler c’est nous labourer c’est nous récolter c’est encore nous fixer les prix et payer c’est vous plonger dans un comma sommes nous mais bientôt un come back dites vous aussi vive l’époque du troc peut être de nous le reste du monde se moque mais unient en un seul homme the rock faire valoir nos envies en bloc même si certains sa choc construire notre propre hotte l’Afrique antidote l’Afrique au couleur arc-en-ciel assis sur un même siège pour que plus jamais nous ne tombons sur ces sales pièges.
5ème texte: “MON AMOUR”
Mon amour si je fais la mou c’est juste parceque dehors il y a trop de loup du je veux coucher précède toujours un toucher alors l’ouvre bière peut déboucher puisque la fille était vierge et bien fermenter tout le mon peut venir y gouter l’amour pour moi loin du verbe en réalité l’ombre du spermatozoïde propulsé en plein hiver qui affronte les réalités des bidonvilles ou séjourne les plus belle filles sainte et vierge alors il suffit d’un rien pour que dans l’organe sexuelle d’une jeune fille vulgaire plonge un spermatozoïde précaire locataire pour un jour ou 9 mois en tout cas sa dépend si la jeune fille maitrise la période de ses pertes le 19 de chaque mois parait il oui des ses 9 mois précédant un joli bébé bien venu dans ce monde de pédé le raccourci pour devenir tété en réalité un repas entre pédé c’est comme 2 spermatozoïdes locataires d’une cabane hanté qui ne peuvent dire on a assez on veut déménager alors que le même soir une fille déchire ses draps de caresse par manque d’homme elle stress.
ces 5 textes résumes en faite les réalités du quotidien dans mon pays le Cameroun.
CATMAT
“Complice ou bien “
Directive Europe à la concurrence Compétition à outrance Stimuler la croissance Croire Aux mérites de quelques-uns Surtout quand tu peux réseauter de naissance Et mettre la main sur le bien du plus grand nombre : Privatiser / Rentabiliser / Financiariser / précariser / Licencier / Désigner / Ficher / Sécuriser / Isoler / Expulser Le Luxe ne s’est jamais si bien porté ! Etre complice ou bien Envoyer paître Et renaître dans un monde accueillant Renouer le fil de l’humain Tous et chacun 1er de cordée En chœur s’accordent harmonieusement Pour un destin commun Si Richesses étalées, partagées Gestes sans chagrin Le poing levé sans regret si besoin Plier avec force A qui s’accroche Et convier en vastes agapes Frères et sœurs réconciliés Même si partiellement dépouillés Tant d’autres enfin habillés.
Chams
« Hé cris moi écris moi dis moi dix mots »
Hé dis moi au fait dix mots démo des mots clés, dix mots dits maudits ou bénis Dix mots que tu assembles que tu lies, lis et qui relient… qu’en feras-tu si je les tais qu’en feras tu si je les dis ? Que tu te fasses accueillant ou bien carrément pétasse Que tu te perdes en agapes ou en jeûne pour ta carcasse qu’en feras-tu si je les tais qu’en feras tu si je les dis ? Avec un sang froid sans égal tous en chœur on les écrit on les décrie La rage qui réchauffe tous les cœurs la gniak en complice Je me lance sur ce fil qui nous unit invisible mais solide cordée qu’en feras tu si je les dis qu’en feras-tu si je les tais ? Je me lance et mélange les couleurs tentant de donner sens harmonieusement A cette vie que je dis, dédie, qui m’emplie, m’enhardit, me jure, me ment aussi… qu’en feras-tu si je les tais qu’en feras tu si je les dis ? Je te vois, et je sens, tes yeux me touchent et ta main me parle Je tisse, une virtuelle toile, je glisse petite embarcation à voile qu’en feras-tu si je les tais qu’en feras tu si je les dis ? Je tente afin de m’insérer de te découvrir et t’aimer … Je tente… me faudra-t-il réseauter pour t’atteindre enfin au travers les tiens, le temps et l’espace, me faudra-t-il passer par dehors pour t’infiltrer du dedans ? les voici au fait ces dix mots des mots des mots dés des mots clés Dix mots dits maudits ou bénis que j’assemble que je lie, que tu lis et qui relient… qu’en feras-tu si je les tais qu’en feras tu si je les dis ? Cham’s
“Dis moi Dix mondes”
Le tout premier du commencement si accueillant Celui de l’œuf, avant l’ bébé et même l’enfant Le si doux ventre rond humide de notre maman Mystère, miss terre, terre mère monde du dedans Puis on en sort du dedans on file vers le dehors Çui des agapes aux seins de la mère encore Second monde dont on a bien trop peu conscience Qui nous voit naître et brutalement sortir du silence V’la l’ère nouvelle le monde des « avec » Après avoir sucé ses doigts on mange avec On s’endort avec doudou on joue avec les jouets On balbutie de vagues syllabes avec succès ! Et autour ça « gagatise » de bon chœur Oh t’as vu il dit papa et il sourit à sa sœur C’est le moment béni du 4ème monde De l’unanimité et du grand bonheur On sait courir avant d’marcher et trop parler C’est l’heure d’apprendre difficilement à s’arrêter Alors on devient de l’autre un peu moins complice Avec les siens de plus en plus des heurts se glissent Tout n’est plus si facile maint’nant c’est vrai Y a l’école la rue les copains le monde est Plus rude et pour pas tomber on s’tient à ses potes Comme en varappe on fait une cordée et on saute Comme on sort de l’enfance les mondes six et sept Sont ceux de la confiance des colères des coups de tête Quand on saute on retombe sur le fil -enfin on essaie On fait ses expériences on se découvre on se connaît Et puis on d’vient adulte pas toujours harmonieusement On fait sa vie et on continue parfois on change carrément On fait soi même des enfants on tient des ptits doigts On espère pour eux qu’ils pourront faire leurs propres choix On a pas mal avancé, reculé, on s’est cherché, perdu et retrouvé On a fait nos erreurs assumées et nos choix on s’y est accrochés Ce monde d’avant le dernier on y est bien on en profite C’est le monde de la main tendue et de la parole dite Pour finir se réunir avant quand même de tout plaquer Il en fallait un qui veuille bien hé ouai être le dernier Un monde où tout se croise et se mélange étrangement Celui ou réseauter devient une règle de vie bizarrement… Dis moi dix monde regroupé en un seul unique Celui d’la vie toute entière qui n’est jamais statique Y s’déroule comme un ouf à une allure folle Et un jour sans prév’nir d’un coup Y s’envole Cham’s
Christine R
“Petite fille triste”
Quelque part dans Tunis la Blanche, Complices depuis l’enfance Ils vivaient en voisins heureux Harmonieusement Le petit musulman et la petite juive. Ils ne comprenaient rien Aux disputes de leurs mères Dont cris et hurlements De perruches affolées Ameutaient tout le quartier. Alors, ils couraient se cacher Derrière les bosquets de bougainvilliers Enflammés de violet Et d’où se détachait l’odeur Mielleuse et vanillée De jasmins entremêlés. Mais, ce qu’en tout cas ils savaient, C’est que ces chamailleries, Toujours, quoiqu’il arrive Se terminaient en joyeuses agapes. Et alors commençait le radieux ballet ; Couscous géants dans d’immenses bassines, Tajines variées aux épices précieuses Pâtisseries luisantes et colorées De rose et de pistache. Puis venaient musique, danse du ventre Et youyous des femmes survoltées. Les enfants, dans leur bonheur, Main dans la main, Dansaient au rythme des tambours. Je vous fiche mon billet Que nul en cet instant N’aurait pu de l’extérieur Dire de quelle communauté L’un ou l’autre était issu. Aujourd’hui, se disaient-ils L’entente est encore possible. N’écoutons plus, n’entendons plus Les rumeurs d’indépendance et de départ Ce soir, ici, nos parents s’aiment encore. Et pourtant, elle est partie Et pourtant il a pleuré En la regardant partir. Et moi, enfant à l’époque, J’ai vu débarquer la petite fille triste Dans mon sud de la France. Et ce jour-là j’ai compris Ce qu’était la tristesse, la vraie, Celle de l’arrachement. Et moi, adulte maintenant, Je demeure attristée A la pensée que rien ne s’est arrêté Que tout a continué Et continue encore Ici et ailleurs.
chronos
Réseauter les doigts d’une main pour cliquer à l’aise mon clavier. Une cordée complice à mon fan club au fil des saisons, et me voila plus célèbre qu’ensemble Barabbas et le Loup Blanc. …. Accueillant comme le son d’une lyre j’ai à cœur des agapes de verbes chantants … ma prose et moi te disons : « salut lecteur ! » CHRONOS
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Nab Leroy
“Coeur brisé”
On m’as dit dire mots pour participer au slam concours Donc je les dit : accueillant, agapes, avec,chœur, complice, cordée, fil,harmonieusement, main,résaeuter. On m’a dit pour devenir Faut souffrir Etre poète Faut être Pour être artiste Faut être autiste On m’a dit Pour être réputé de grande renommé acclamé réclamé Faut beaucoup mmmmmcé On m’a dit pour danser Faut savoir vibrer On mas dit pour chanter Ta voix faut la changer On m’a dit pour parler d’amour Faut avoir pris un aller-retour On m’ a dit enchaine ta copine Car on va te la volé moi je pense qu’ elle s’est envolé vers de lointaines collines On m’a dit pour parler de trahison Faut avoir eu des amis et ils avaient bien raison On m’a dit dans la vie faut savoir encaisser Et j’ai bien morfler On m’a dit en présentant mon passeport français Nabil c’est pas français Comme cinq de mes parents mort dans les tranchées On mas dit soldat soit fort tu portes une arme Mais je suis faible jai versé plus qu’ une larme Dur vie de casque bleu voir les gens crevé sans que tu ne puisses bouger On m’a dit pour bosser Faut être sur diplômé On m’a dit monsieur enchanté Mais vous n’avez pas le bon nom sur le cv On m’a dit d’avancer sans m‘écouter C’est ce que j’ai fait dans le mur je me suis vautré On m’a dit petit malgré ton dur labeur Tu ne resteras qu’un beur Ca mas fait vraiment peur On m’a dit un homme ça pleure jamais Et quand j’ai enterré ma grand-mère j’ai chialé comme jamais On m’a dit pour faire de l’art Faut impérativement faire les beaux arts On m’a dit si t’aime les dollars Va falloir que tu te casses le dos au boulot Souffrir au travail Entre marteau et enclume et tenaille Ce n’était pas un travail à ma taille J’ai claqué la porte Et je suis resté à ma vie de colporte On m’a dit toi tes une racaille Rectification monsieur je suis une sacré canaille On m’a dit avoue n’importe quoi accentué dune bonne claque arrête d’être stupide J’ai pas trop écouté avec son haleine de ricard fetide Une petite dédicace sur Ma déposition j’ai signé et évaporé rapide On mas dit on va te faire la peau ou que tu ailles Mais sous les verrous je leur écrit une petite lettre quelque mots bye bye On ma dit on mas dit on mas dit Jai perdu l envie D écouter les on mas dit Et je pense à vivre ma vie Sans les on mas dit
Clairou
“Et jarrète la télévision”
The main chœur des complices du système n’est guère accueillant pour les têtards bavards, slameurs ou pas, même s’il offre spécialement des agapes culturelles, des mensonges harmonieusement ficelés, des surprises bien orchestrées, le loisir de réseauter, tout de même, et de se rencontrer, un semblant de cordée en gages de solidarité, cela généreusement distribué le long d’un parcours ennuyeux à chier, au fil d’un temps toujours trop court. Fucking living glass stone, à graver à l’acide sur l’écran de nos anciennes idées. Fan des vers et des pieds, cadencés. En deux mots, T, F, F, pour économiser de l’électricité, je deviens musicien, et j’arrête la télévision. Je simplifie tu comprends. J’aurais du dire que c’est surtout pour toi comme autre et moi-même. Enfin, je précise et me convaincs: Que pour toi que j’aimerais, plus que moi-même, je veux adoucir le venin qui distille inexorablement en moi pour y faire mémoire; Que pour toi que j’adore non inconditionnellement, plus que moi-même, je consens à construire de l’intelligence où j’avais l’espace de te vaincre à jamais; Que pour toi que je ressens souvent, comme en moi-même, à la fois étrange et si proche, je réserve un avenir plein de vie et d’action en place de ma réflexion; Que pour toi que j’imagine, mieux que moi-même, sans traits arrêtés, au delà de mon ressentir actuel, je ménage des jeux au cas où nous aurions à jouer ensemble; Enfin, pour toi et pour tous, tu m’entends, pour tous, j’arrête de le faire avec les mains, Et j’arrête la télévision.
Dalaï-Slama
“Seul”
En face d’un miroir quelques morceaux se réverbèrent Ce rêve se barre avec une fleure qui se perd Qui n’espère un ricoché épars Qui part qui perd par peur du pire Épris par un second souffle qui s’effile Fuyant d’un fin fond vers une fin folle Une fille olympe en fil éclaire l’écart et éclore le cœur En chœur on marche dans le ranche amère des chimères Là où on charme le charnier agape en guêpier de nos cœurs Car le vide avec la passion volte vers la virevolte Armes ennuyeusement inouïs harmonieusement faussée D’une vérité palpable d’un mirage palpitent Pourtant le tangible n’est qu’erreur Et rare est le heurt qui tourne la page Qui t’orne de prodiges et qui à terme ternit tes peurs Hormis celle d’être seul Seul le silence se lance sans laisse Comme se lance mes mots si lents sous les silos de ton coeur Seul entrevoyant une lueur qui s’éloigne jour après jour Une fierté qui nous contourne et derrière elle on court on court Un destin qui s’écrie se barre espère et part pour Une destination inconnue Seule amante des mots qui mentent et emmaillotent un mal Qui mêle le mal-aimé à la femelle aimante Et ni un tel ou tel ne saurait être que Figé devant elle Le temps ne s’étale mais nous fane en rose sans pétales Hume des pensées et éternue des réponses D’air de roses en tes réseaux hantés et resauter hommes et Ame seule qui ferme les yeux et cherche Trouve l’étincelle mais n’ose et ne touche Cueillant la fleur de l’âme puis l’accueillant Se ment au lieu de s’aimer Se met dans des poèmes qui palissent parlant d’elle Qui l’embellissent sans même la connaître Etre son autre les yeux dans les yeux Effleurer son odeur et s’affaler en der Chavirer ses émotions en chevronné innocent Et cracher des mots qui défient l’apesanteur Seul s’assourdi seul s’aveugle seul se tait Mais seul désir, espère, envie, aspire Quand on veut un peu, on veut encore Quand on veut on peut, on avance en cordée Se déclarer et prendre les devants Déviant l’éclaire qui perd le coup devant la foudre Qui va fondre ces lèvres congelées Qui va feindre un amour cinglé Qui va sangler un lien sans sentiment Qui va sentir ma main Et mon âme seul sans la chimère âme sœur Seul j’ai vu la magnificence jalouse de toi Seul en complice, rien que pour toi J’ôterai les molécules célestes une à une Pour que le haut ciel cesse d’être bleu et soit blanc Car tu l’as souhaité Seul dans un monde en coquille géante Cherchant la perle unique qu’il compte
David Goudreault (québec)
“Dis-moi dix mondes…”
Je suis les hommes affamés Enfumés de la glisse cathodique En famine de carences à grignoter On s’agrippe aux agapes Humains dans la main Brandissant grappes d’espoir à sauter Saucer nos rires risotto Dans le regard des frères à réseauter Nos sœurs en tête de cordée Tissant le fil de nos feelings Comme autant de blessures à border Avec chœur au vent, ensemble C’est entre complices qu’on plie bagarre Harmonieusement désordonnés Au qui vivre de tout quai de gare Accueillant les ordres donnés Sourires aux lèvres Soulevés par la saine et sainte anarchie Poètes et pions, désobéissons! Avec amour, Liberté, Nous crierons tes NON David Goudreault Québec
ALPHARABIUS
Dis moi dix mondes…dis moi 10 mondes….. au lieu de cela ,il y a tous ceux qui nous dises d’immondes mensonges et si moi j’vous disais un monde 9 !neuf…neuf faut insister; un 6 t’es résistant insiste t’aura un 9…sur dix A 9 t’as résisté à l’opposé six cons vaincus ,c’est si convaincant un oeuf posé, les pieds sur terre ,la tête en l’air comme s’il restait tout à faire le fer dans le sens , comme le sang celui la même qui coule et descend il est là issant ; laissant le fer paraître étain je ne joue avec le mot que pour trouver l’essence, pour le sens allons vers la source la source se tarie si les mots crient …sans être saisie au vol vol vol vol —-heures bénéfiques car créateur d’un écho retentissant là où le sang s’étend ;deviens un étang puis s’éteind ;c’est un ?…étant éteind, c’est un?…un 7 cet un 7…c’est …t…temps c’est en nous, en dessous du soi …..c’est l’un ou la Lune par delà le Moi; dans l’émoi ….,là où la lune danse entre toi et moi Une danse voué à ce FER; unir des soeurs et des frères lors d’un agape mais façon “nouveau millénaire” un festin qui débute avec une sorte de prière un texte relu il fait un lien là l’texte relou c’est quand il n’y a pas d’refrain on le relie ,on l’redit ,on l’retiens on se relie tous ,main dans la main on sort tous de la misère ,on s’unis main dans la main ça se tient ?!,main dans la main? ca se lie ,ça se relie, dans l’âme hein? dans ce slam…. dance …lâme Danse!…………l’âme se retient! ca commence là ,là ,là ,ceux là qui créent des liens et des liens et des liens ça commence à résonner ça commence à réseauter.. Dans ton réseau si t’y est ,t’y est entré sans trier ,sans te restreindre si il y a un ami ,il ne va pas se plaindre. l’ami, l’ami LA …MI…..La …..MI ce son….ce sont deux notes harmonieusement liée pour la vie elle sont alliée elle sont amie , à mis parcour entre la haine et l’amour entre le HLM et l’arrière cour elle se consume ,elles se consomment, elles se disent vague parfois elles te disent viens par foi ,elles disent reste parfois elles divague en somme …c’est une somme .de va et de vient, dits “vague” mais qui ne tente rien n’a rien las d’être un seul homme ,on tend la main on se lie, solide comme une cordé on s’accorde une chance de faire un plus un aussi sûre que la terre est influencée par la lune aussi sûre que la mer ne fait qu’un avec les dunes le futur se dessine avec deux mains celles de chacun et de chacunes scellant leurs mains dans l’harmonie , un son commun venu de loin , il la représente en mélodie, un son qui fait en sorte que l’on soit “un”, car tous du même avis l’unité des hommes c’est de cela dont on a besoin communiquons comme les plus anciens des africains il faut qu’un son résonne dans nos corps et fasse le lien que les cannons de Navarone ne puissent jamais revenir au loin on en à marre d’entendre tous ces cris de chagrins, on veut qu’de toute part on puisse tendre la main on veut qu’de toute part on puisse prendre cette main pour se sortir du pétrin ,pouvoir revenir de loin ne plus se sentir seul faisant partie d’un seul et même destin car on à juste à tendre la main; pour voir s’unir deux mains pour voir s’ouvrir demain laissant luire un nouvel avenir c’était une lueur d’espoir ,elle est devenu feu de joie,pour la gloire car on à vaincu ce con ,ce que l’on redoutais ce con ,ceux qu’on…ce que l’on redoutais n’est en fait qu’une fête si l’on se lègue c’est une aura qui règle les heurts laissons les bègues parler pendant des heures au fond il n’y a pas de règles quand on fait ça tous en choeur je ne veux plus de stylo suicidaire,plus de vers solitaire tôt ou tard, il faut y mettre une fin. cette vie dans l’isoloire, il faut y mettre un frein commençons par nous voir sans y voir le malin tous le monde à sa propre histoire et seul on n’y appose un poing!
Erwan
“Don Juan : Un Sacré Coeur”
Veillant sur Paris, Le Sacré Cœur sourit, Gonflé de prières Et de « Notre Père ». Chaque année des milliers De touristes essoufflés Grimpent ici par cordée Au son de Bob Marley. Là-haut tu goûteras Les agapes Montmartrois Mélanges d’air des montagnes Et de dimanche à la campagne. La montagne complice de la ville T’offre le bonheur sur le fil. Des bâtisseurs inspirés Ont ici harmonieusement Réuni ville, montagne et sacré Dans un même monument. Inspirant, fort et beau Lieu de création et d’amitié Notre Kilimandjaro Voit les artistes réseauter. Ta main dans la mienne, Nous formerons tout à l’heure Avec Paris, la nuit et la Seine, Mon amie un bien sacré chœur.
Slam en cordées
C’est au fil des conversations Que l’on tisse des liens Qui resserrent ces biens Qui nourrissent nos créations Assis autour des agapes On reprend en chœur Les refrains du bonheur Nos sauveurs, nos soupapes A cette vie dont le sens Dépend de notre volonté Dépend de la valeur donnée A sa propre existence Seul, on peut y arriver Avec un complice, des amis Les chances se multiplient Les armes sont décuplées Car c’est en tendant la main Avec sincérité et respect Que l’on découvre des aspects Parfois bien cachés du chemin Ouvre-toi à ton prochain Et recrée un présent Chaleureux et accueillant Ca changera ton quotidien N’aie pas peur de réseauter Lève les yeux sur ce voisin Il a peut-être simplement besoin De parler, d’être écouté Ainsi ta douce mélodie Avec le temps Harmonieusement Sera sans cesse enrichie Toi qui ne voyais plus de lendemains Ces attentions par cordées T’aideront à dessiner De nouveaux rêves pour un fabuleux destin
Eva M
“Swing Urbain”
De Singapour à Clignancourt, multiples et nombreuses sont les tours. Des gratte-ciel aux cités HLM, cela vaut bien le détour. Au-delà des discours, il existe bel et bien des recours : Chemins de traverse, issues de secours, labyrinthes parcours des arrière-cours. Est-ce une histoire de contexte ? Est-ce un récit ou un prétexte ? Quoi qu’il en soit, ne pas perdre le fil. Au moindre battement de cil, ralentir le débit, tempo lent et facile. Les missives font peut-être figure de fossiles mais les messages arrivent encore à domicile Même si les mots défilent à vitesse de missiles sur les mobiles. Au début, il y a toujours un son évocateur : Martèlement du marteau piqueur, bruit de moteur ou … d’ascenseur. Décodeur ou pas, un écho au battement du coeur. Ebullition, inspiration, art de rue en création, le style urbain se reprend en chœur. Le clap clap de toutes ces marches, une rythmique à faire parfois en étapes. Au palier des agapes, folles ou non, en tous les cas, ça décape ! Swing urbain sans noeud pap, la musique à un détour te rattrape. Energie en flow rap, rock ou pop qui éclate et parfois même… te kidnappe. De la musique aux mots : une cordée, un lien d’humanité. Papoter ou encore pianoter sur un clavier, c’est toujours relier ou réseauter ; Tout comme parler avec son voisin d’à côté. Harmonieusement, rester contacté dans un univers contrasté. Au début, il y a toujours un son évocateur : Martèlement du marteau piqueur, bruit de moteur ou… d’ascenseur. Décodeur ou pas, un écho au battement du cœur. Ebullition, inspiration, art de rue en création, le style urbain se reprend en chœur. Accueillant est le son sur fond ramdam de macadam complice. Des tambours aux trams, percutants sont les indices. Et si tu as bu jusqu’à la lie les souffrances de ton calice, Laisse l’hélice de ton supplice et ose l’urbain jardin des délices. La rythmique est en place, pas besoin de récap. Une main et des doigts qui tapent, qui tapent … Sur cet air là, qui tapent, qui tapent. Swing urbain sans noeud pap., la musique à un détour te rattrape. Energie en flow rap, rock ou pop qui éclate et parfois même… te kidnappe.
Evitalinéa
” L’eau riant de mes 20 ans”
Lorient dans le Morbihan, Lorient de mes 20 ans Lorient avec son festival inter-celtique Et ses chants folkloriques Qui résonnent dans les rues Et que la foule reprend en choeur. Lorient n’est pas une ville de barbares Lorient est une ville à part Ses habitants sont accueillants. Et pas besoin de réseauter C’est dans les bars qu’on se rencontre. Au pays des druides et de la magie l’hydromel des Dieux coule à flot C’est une boisson magique Si harmonieusement dosée, Douce et sucrée comme le miel, A la couleur ambrée comme le soleil. Lorient et son bassin à flot D’où sont partis tant de héros Un soir de pleine lune, au fil de l’eau Sans une tune, sur un voilier de fortune. Comme eux j’ai levé l’ancre. Pour embarquer, pas besoin d’une cordée Mais pour ne pas glisser Tu tends la main à un copain Et l’instant d’après t’es sur le pont. Tu crois que c’est ton complice Et que vous partagerez d’agréables agapes, Sans te douter que sur ce rafiot C’est chacun pour soi si tu veux sauver ta peau Lorient dans le Morbihan, L’eau riant de mes 20 ans !
FABRICE LEROY.
“MON ESPOIR…”
J’AI RESEAUTE LONGTEMPS ET COMME UN FOU POUR TROUVER CELLE QU ME METTRAIT LA CORDE AU COU PUIS J’AI CROISE TON REGARD UN MATIN PAR HASARD BOULEVARD SAINT-GERMAIN J’ETAIS PRES A TOUT POUR TE REVOIR POUR FIGER TON IMAGE DANS MON MIROIR POUR T’OFFRIR LE BONHEUR JE VOULAIS ETRE PREMIER DE CORDEE ET ACCROCHE UN FIL A TON CŒUR POUR NE PAS ME PAUMER. DEMAIN A L’AUBE, JE TE PASSERAI LA BAGUE AU DOIGT J’EN SUIS CAP J’ORGANISERAI UNE GRANDE FETE MALGRE LE FROID OU LES AGAPES SERONT UNE OFFRANDE A LA VIE SIMPLEMENT POUR LUI DIRE MERCI DE T’AVOIR MIS SUR MA ROUTE DE M’AVOIR RECONCILIE AVEC L’AMOUR SUR QUI J’AVAIS DES DOUTES. JE SERAIS L’HOMME DE LA SITUATION CELUI SUR QUI TU PEUX COMPTER QUAND LE DESTIN CHAMBOULE TES EMOTIONS POUR TE FAIRE PLEURER. AVEC MA FORCE ET MON ENVIE JE CONSTRUIRAI UN HAVRE DE PAIX POUR LA VIE ACCUEILLANT CHAQUE JOUR DANS LE SABLIER DU TEMPS NOTRE AMOUR ET NOS ENFANTS. JE T’EMMENERAI VOIR LE SACRE COEUR ET LA TOUR EIFFEL ET DANS UN PETIT CAFE PRES DES BEAUX-ARTS NOUS REPRENDRONS EN CHOEUR LES CHANSONS DE BREL EN GRATTANT SUR MA GUITARE. NOUS VIEILLIRONS ENSEMBLE AU GRES DES ANNEES TES CHEVEUX GRIS SERONT LES MIENS PLUS COMPLICES QUE JAMAIS JE COMPTERAI TES RIDES TU COMPTERAS LES MIENNES JE ME BLOTTIRAI SUR TON EPAULE EN ATTENDANT QUE LA MORT VIENNE. ALORS TU VOIS, SI TU ES D’ACCORD EN ACCEPTANT HARMONIEUSEMENT MON CŒUR ET MON CORPS TU FERAS DE MOI LE PLUS HEUREUX DES HOMMES JE M’ENDORMIRAI SEREIN COMME UN BEBE CADUM EN TE TENANT LA MAIN ENTREVOYANT DANS MES REVES LES PLUS FOUS L’ESPOIR D’UN AVENIR OU AVEC CELLE QUE J’AIME JE FABRIQUERAI UN MONDE OU L’AMOUR VAINCRA LA HAINE… FABRICE LEROY
fjkd
“Agapes universels…”
A l’origine des chrétiens Se tenaient la main Autour d’une cène réunis Accueillant les bannis Du désert palestinien Aujourd’hui Des exilés réseautés Partagent la scène Avec complicité Slam va bien ! Les mots accordés Dans les fils de la vie Défont les nœuds De cordées alignées Tous en chœur Les cris des bannis Se font entendre Au-delà des frontières Slam va bien ! Complices écrits Les maux sont partagés Harmonieusement Ils réveillent les esprits Histoire d’oralité… Nomades avertis Je vous le dis : Slam va bien !
foksapass
Nous passons notre temps à rechercher des contacts. A réseauter sur la toile comme des cons sans tacts, Dans l’espoir d’y trouver des complices par grappes, Avec qui partager harmonieusement quelques agapes. Mais tout ceci n’est qu’illusoire… Pour devenir amis encore faut-il se voir, Croiser le fil de nos histoires, Et tenir d’une main ferme chaque extrémité de la cordée qui nous relie, Pour s’assurer mutuellement sur les sentiers parfois escarpés de la vie. Car dans ce monde de moins en moins accueillant, Si le chant des chœurs virtuels peut nous paraître attrayant, N’oublions pas que ce qui nourrit nos cœurs vraiment, C’est le temps que l’on passe véritablement avec les gens. Foksapass
Franz
“LES YEUX”
Mes yeux sont comme des globules dans l’sang coagulé, Ils se contentent encore un peu de surnager et d’flotter… Ca fait longtemps qu’ils ont rougi, Injectés d’alcool ou de drogues, Va savoir ce qu’il y flotte harmonieusement dans mes deux globes … Moi mes yeux ça fait longtemps qu’ils ont séchés… Dedans quelque part, y a des larmes salées désarçonnées, Des alarmes sonnées, des larmes hallal à faire saigner Dans mes yeux c’est comme sur les arbres de banlieue, Il n’y a qu’des feuilles d’OCB pour les sticks de beu Dans mes yeux y a d’la distance, du vide, Des restes de transcendances ou de trips Dans mes yeux, y a le fluide que j’m’administre, Pour éviter qu’mes rêves vides ne m’défenestrent. Dans mes yeux y a des larmes salées désarçonnées, Des alarmes sonnées, des larmes hallal qu’on a fait saigner Moi dans mes yeux secs, Moi dans mes yeux secs qui se plissent… Y a ce ’ptit vieux couché sur son carton regard complice Il r’garde parterre, partout, tout le temps, Pour trouver une pièce ou un portefeuille On sait jamais il y croit, il y croit on dirait… Tout le temps il r’garde parterre et aussi en l’air Les fenêtres… il regarde si y a une fenêtre cassée pour aller dormir : un endroit accueillant Du coup lui aussi il regarde si des flics risquent d’venir, il vaut mieux rester prudent… Et j’regarde ses copains, Il est toujours avec ses copains, Il n’a que eux, ses copains … Eux quand ils se r’gardent c’est comme ceux Qui partent dans les montagnes avec des cordées comme on dit, Les gens de la rue ils ont les yeux comme lui : Si y en a un qui tombe les autres le regardent et ça le retient, Eux quand ils s’regardent ça fait des cordées ou des liens. Les gens de la rue ils ont les yeux comme ça. Les gens de la rue ils ont les yeux comme ça. Autour du réchaud le soir ils réseautent, Bien à l’abri dans des boîtes, D’agapes en conserves, ils se repaissent, Tandis qu’nous autres autour du cœur on garde juste la peau épaisse Quand chez nous autres, on a des produits qu’on consomme, Et bien eux, dans la rue ils n’ont qu’leurs yeux qui ne dorment Presque jamais, ses yeux m’ont déjà expliqué : « Quand tu te mets à dormir les yeux fermés, Quand tu dors t’as plus tes yeux, tu perds le fil ! Tu vois plus le ciel et voilà, il pleut, alors il faut regarder les cieux ça peut paraitre débile ! Nous dans la rue on n’a plus rien, on n’a qu’nos yeux. On n’a qu’nos yeux, Faut pas fermer les yeux ! Ne pas fermer les yeux c’est pour ça qu’on fait peur aux gens qui passent, Parce qu’on les garde grands ouverts et qu’on les regarde bien en face, Ces gens avec ces yeux là… dehors, avec nos yeux… Là Dehors avec nos yeux… » Alors que mes yeux le remercient, Les siens me répondent juste de rien… Il tourne la tête son regard fuit, Voilà qu’il crée déjà un autre lien… Les gens de la rue ils ont les yeux comme ça, si y en a Un qui tombe les Autres le regardent et ça le retient. Miroir de l’âme ou plutôt glace sans teint Le coup d’œil vaut bien le coup de main Alors tendons nous les mains, tendons nous les yeux Avant qu’aujourd’hui ou demain, on ne s’éteigne à petits feux.»
Garba
“Initiale L.F”
En ce jour je tiens à te faire ma déclaration, il est temps de lever le voile sur mes ambitions Tu es loin de me laisser indifférent et je l’avoue sans détours j’ai pour toi le plus grand sentiment On se côtoie depuis des années déjà mais je sors le grand jeu, je t’offrirai une coupe de champagne, des chocolats Te traiterai comme une princesse pour avoir su m’épauler dans mes moments de détresse Je ne suis personne mais maitre de mon royaume, laisse moi faire de toi le joyau de ma couronne Tu peux te cacher derrière des rires mais je sais qu’au fond de toi mes paroles te font plaisir Je ne te promets pas le bonheur, juste que l’on partage en chœur des instants même s’ils ne doivent durer que quelques heures Certains diront dragueur, d’autres beau parleur mais c’est à ta vue que ma langue se délie Un diamant à l’état brut, je me propose d’en être l’écrin Etre le premier a observé ton éclat au petit matin Ton cœur renferme diverses blessures, je mettrai le temps mais je te les ferai oublier, sois en sure Mon nom ne contient aucune particule et je n’ai aucun pécule C’est la richesse de mon être que j’offre en gage si avec moi tu t’engages Soyons complices fondons ensemble un bel édifice Ton quotidien se conjugue au singulier, je souhaite que ton avenir connaisse le pluriel Que nos deux existences s’entremêlent Je ne te ferai pas miroiter un parcours féerique Certainement que nous traverserons des zones de turbulences Mise sur nous et tu verras qu’on déjouera les pièges que la vie nous manigance Nous surmonterons les obstacles tels des compagnons de cordée Danse avec moi, accepte mon invit’ et lançons nous sur la piste Il arrivera que je butte, que je chute, que je fourche à cet instant où je te couche sur ma feuille essayant de faire mouche Nombreux ont été et seront tes prétendants, moi je me pose en chevalier servant épousant ta noble cause A coups de phrases tranchantes, rimes acérées et autres proses. Je n’abuserai jamais de toi, je ne suis pas de ceux à qui tu as donné tes courbes en pâtures et qui les ont souillées tel un tas d’ordures Histoire qui perdure, c’est le titre que je veux pour notre futur Ne mets pas mes projets sous l’éteignoir , pas d’élucubrations d’un soir C’est murement réfléchi si je veux que ma plume et toi s’allie, que notre idylle file harmonieusement J’ai trop souvent vu ton nom bafoué et Sali Sans toi à mes cotés, il m’est impossible d’échanger, dialoguer, discuter, réseauter Notre couple saute aux yeux comme une évidence. Sans toi, je me retrouve réduit au silence On me prive de mon but, de mon essence Plus d’objectifs, panne sèche. Devant ma feuille blanche, je pêche J’ai l’œil noir, en matière d’inspi’ je perds le fil Tu allumes mon désir tel la flamme et la mèche En l’occurrence c’est ma flamme que je te déclare A l’idée que nous nous retrouvions au cours de mémorables agapes je me fais souriant T’imaginant étincelante, vibrante, intarissable et moi accueillant nos convives venus partager notre table Alors L.F ou si tu préfères Langue Française, tend moi la main et faisons ensemble un bout de chemin. Garba®
Geneviève
Si tous les gars du Monde voulaient s’donner la MAIN Ca f’rait une belle CORDEE suivant le même chemin Une sacrée ronde autour d’un monde ACCUEILLANT Généreux , uni HARMONIEUSEMENT Tel les voix d’un CHOEUR uniformément AVEC un peu d’amour et de compassion Nous pourrions dérouler un FIL à condition Qu’il soit solide et ferme, que chacun soit COMPLICE D’ améliorer le sort des plus malheureux, en toute justice Ce fil peut permettre de se RESEAUTER De traquer les nantis, ceux qui font des AGAPPES Et qui oublient souvent de soulever la trappe De ceux qui gisent au fond, sans espoir qu’une soupape Puisse s’ouvrir sur un monde meilleur Et leur apporter un semblant de bonheur.
Isa
En accueillant les dix mondes complice avec le coeur ma main donne a ma voie le sourire de cette cordée Choisissant ce chemin mon pied sans frein ne cesse de reseauter avec le choeur pour que ma tete parle a ma main En agapé, en harmonie Je trouve le I et ce qui suit complice et amie des slameurs-associés Donnez moi le “la” de cette cordée pour que ma vie ne vole en eclats au dela des 10 mondes et de ses etats pour vous je m’incline deja Ecoutant toujours mieux avec tes yeux ma main devient complice des freres slameurs et de leur vice je leur reserve ma malice Harmonieusement par l’Agapé : qui vivra verra !!
Jérôme “Aodren” DREANO
Je cherche l’équilibre, funambule sur un fil doré… Accueillant à bras ouverts les filles leurs brumes et leurs chœurs contrastés. Premier de cordée, mes mains s’agrippent à la roche Comme un gamin se cramponne à son morceau de brioche. Pour moi, l’agape se place plutôt derrière la caisse, La boulangère, son œil complice et la farine qui tombe de sa tresse. Harmonieusement, je me balance sur les parois de la boutique, Ma religieuse me mène à la baguette…Dans un éclair, une envie frénétique De faire le vide autour de soi. Top de temps passé à réseauter, Alors que le feu de bois entre elle et moi se met à crépiter. Avec ma verve, j’ai posé sur les braises un rugissement croissant Un de ceux qui, comme le pain, se lève avec le temps.
Jocelyn Narfin
“Haiti “
Nous fûmes brisés par les chaines Par le labeur harassant de la plantation Nous eumes en bouche l’apreté de la haine Sur nos dos blessés le bruit sourd du baton Nous ne pouvions jamais lever les yeux Pour comtempler ce grand soleil Comprendre ce qui rend heureux Un simple sourire au réveil Je porte sur ma peau des cicatrices Seul mon cœur,mon âme sont lésés J’ai vu tant de visages si tristes Tant d’êtres ,femmes hommes enchainés Mais toussaint nous donna l’espoir Apatride à la peau d’ébène Inscrit aux tablettes de l’histoire République naissante sans peine Aujoud’hui ce frémissement terrestre Craquelant l’écorce de notre patrie Repandant un chagrin funeste Dans l’obscurité de la nuit Mais moi haitien,homme de combat De ce desastre le soleil se reveillera Chassant les colères de la mére nourricière Pour se reconstruire,debout et fiers Jocelyn narfin
Joëlle Desjardins
Elsa a reçu un moulin de son meunier-poète afin qu’elle y plante des fleurs harmonieusement, d’une main légère, comme accrochée à un fil flottant dans l’air, sa demeure se remplit de bleu, du bleu de Saint-Pétersbourg. C’est donc dans ce bourg que la muse d’Aragon, complice et combattante, accueille ses amis écrivains et résistants dans ce beau moulin de Villeneuve où la roue s’est tu pour entendre le chœur des arnolphiens digérant les agapes du matin. Elsa Triolet et Aragon écrivent des cordées de mots dans ce magnifique décor bleuté qui les inspire donnant une nouvelle vibration à leur amour. C’est ici que les amants poètes de Saint-Arnoult en Yvelines rêvent de réseauter leurs camarades en leur susurrant des slams politiques teintés de poésie pour combattre les citoyens bourgeois et les faire tomber d’émois. Ici, Elsa est loin du bar de la Coupole, plus loin encore de Moscou mais c’est dans cette résidence campagnarde où se lézarde la Rémarde que les roses à crédit sont écrits. Même absente, Ernest et Hélène, ses amis, veillent au grain. Les années passent ainsi, beaucoup de mots seront écrits et de poèmes dit. Elle ira à Tahiti, Luna-park et les USA aussi. Qui est cette étrangère qui n’est pas d’ici. Les fantômes armés sont au rendez-vous des étrangers. Mille regrets pour les manigances. Ecoutez-voir le rossignol se tait à l’aube. « Personne ne m’aime » dit Elsa. Le grand jamais de l’âme dans lequel Elsa et Aragon se sont inscrits pour toujours.
JUBYLAUTIN
“LE FIL DE LA VIE”
Nous étions 5 amis soudés comme les doigts de la main. Qu elle idée nous a pris d emprunté ce chemin. Depuis la plus tendre enfance complice. Se rendant mutuellement service. Même si la vie nous a séparée. Fallait il pour autant se reseauter. NON ! Nous avons choisi l expédition. En cordée, prés pour l ascension. Conscient que nos vies pouvaient tenir qu’ a 1 fil . Pensions nous vraiment la mettre en peril. A mi chemin de la montée. La neige c est dérobé sous nos pieds. 20 mètres plus bas, nous sommes tombés. Mais tous en vie rien de cassé. En chœur nous avons chantés. Ne pas refroidir, se maintenir éveillé. Secours arrivés, étions sauvés. pas d égratignures, sorti indemne de cette aventure. Avec le soir même dans ce gîte accueillant. L envie de remercier le ciel d être encore vivant. Devant cette tablée harmonieusement décorée. Et ces agapes,qu’ il ne tenu qu’ a 1 fil de ne plus pouvoir partager
JYB
“LE FESTIN DES 10 MOTS”
Tout semblait accueillant, les agapes étalées de surprises allait me rassasier Avec le sourire, je m’apprêtais harmonieusement à cet instant et je me pris par la main Soudain, ma vie ne tient qu’à un fil, je suis au bout de la cordée Qui a été accordée par moi-même et je suis mon complice Je le crie en chœur avec ma stupidité L’accueil hante, qui cueille entre l’antre de l’entrée Ah gars ! Petit sourire, pour grand festin Avec cave extérieur, l’ex thé rieur, du réseau thé Nectar de jus de vigne sur fleur d’agave, l’effet se fait sentir Esprit chaloupant dans le palais du goût Et l’hormone nie, et l’harmonieuse ment, la main dans la main Elles filent sans fils et s’enfilent dans les corps des déesses Complices qu’ont plissent en chœur, la joie au cœur
Kassoum (Niger)
“Je pars d’ici “
Dix millions dix cents heures dans l’ardent soleil en train de marcher. Vingt quatre ans quatre vingt dix neuf jours en train de chercher de quoi à manger. Dans des pays comme ici, la pause, c’est autour du thé, on partage nos idées. C’est dur, y a plus du blé, les projets sur les papiers, les rêves sont pas réalisés. On attend qui ? Dieu. Qu’il vienne nous aider ou nous guider sinon même nous pousser. Le fait de dormir ici avec nos rêves et nos idées, on se réveille ici le jour avec des barbes et des ongles aux pieds. Je ne peux pas m’arrêter ici, crever ici, dans ce pays, alors je pars d’ici. Après des heures et des heures de marche à pied. Quarante-huit heures exactement, voilà là où je me suis retrouvé, ici, dans ce pays. Abandonné. Parce que les hommes ont pris la fuite à la recherche de quoi manger. Laissé les femmes et les enfants dans les conditions les plus critiques. La femme ici, c’est elle la pleureuse ici, c’est elle la malheureuse ici. Je ne peux pas m’arrêter ici, voir ma mère pleurer ici, alors je pars d’ici. Après des heures et des heures de marche à pied. Seize heures exactement, voilà là où je me suis retrouvé, ici, dans ce pays. Je ne dirai pas le nom, mais comme indice, c’est un pays de galère, de misère, et de crise alimentaire. Tantôt famine, tantôt les gens se bouffent la chair. Je ne peux pas m’arrêter ici, crever ici, dans ce pays, alors je pars d’ici. Après des heures et des heures de marche à pied. Quarante-huit heures exactement, cette fois-ci, vers mon RDC Congo, dans l’ex Zaïre de Mobutu Sese Seko. La blancheur du jour répand sur le pays quatre millions de morts en moins de quatre ans. Je ne peux pas m’arrêter ici, crever ici, dans ce pays, alors je pars d’ici. Après des heures et des heures de marche à pied. Seize heures exactement, voilà là où je me suis retrouvé ici, RCI chez Félix Houphouët-Boigny. L’éléphant grossit plus, non, il dépérit. Partout ces cris de fusil dans ce pays. Je ne peux pas m’arrêter ici, de peur qu’on me tire dessus, alors je pars d’ici. Après des heures et des heures de marche à pied. Seize heures exactement, voilà là où je me suis retrouvé ici, dans ce pays. Ici, c’est la jalousie, ici. Ici, c’est l’hypocrisie ici. J’aime ce frère, j’aime pas ce frère, oui y a que ça ici. Je prie Allah, je prie Jéhovah, malentendus entre les frères et sœurs à faire des religions. Je ne peux pas m’arrêter ici, crever ici dans ce pays, alors je pars d’ici. Après des heures et des heures de marche à pied. Quarante-huit heures exactement, voilà là où je me suis retrouvé ici, dans ce pays. Je suis fatigué. Epuisé. J’ai le vertige des yeux. J’ai faim. J’ai soif. Et je ne vois plus de mes yeux. Dix millions, dix cents heures dans l’ardent soleil en train de marcher.
L’aïeule
C’est dimanche. Un vrai silence complice lisse ma paupière, caresse ma main qui se tends vers le fil de la lampe de chevet. La lumière jaillit, elle broie mon cerveau, douleur ! Un chœur névralgique scande des accords symphoniques et frappe mes tympans comme la cordée qui dévisse heurte la paroi de l’à pic. Migraine, rengaine ta rengaine ! Je ne regrette pas mes agapes d’hier où l’arôme des vins se mêlait harmonieusement aux saveurs des plats dans un restaurant accueillant avec de vrais potes qui ne viennent pas du net où tu vas réseauter pour oublier le vide de ta vie.
le bon slamaritain
I’ve got the blues … I’ve got the blues… I’ve got the blues… I’ve got the blues… à voir tous ces premiers d’cordées qui frisent le ridicule pendant que s’usent les mains qui filent la laine sans jamais entrevoir le bout du rouleau au fond d’un trou d’souris. A chaque hochement de tête les hauts de cœur sursautent. Alors j’vous l’dis. Pour réseauter, j’ai bien cherché mais j’n’ai rien trouvé. L’inspiration tressautait à chaque fois qu’une idée s’y posait comme ça, et puis passait à autre chose. Comme là. Agapes the blues… Agapes the blues… Agapes the blues… Agapes the blues… quand j’entends le chœur des anges se taire et se faire complice de ces réseaux têtus tentaculaires tenus par une poignée de mains froides et sans cœur guères accueillants. « A la bonne heure ma p’tite dame ! J’vends d’tout et d’l’invendable pas d’quoi s’vanter, c’est vrai. Mais faut bien vivre, faut bien survivre ma p’tite dame ! Alors qu’est-ce que j’vous sers ? De la bavette pas mûre ? De la bavure en excès d’zèle – garantie 5 ans… ma foi… de sang frais muselière ? » … Un peep-show piqué des vers en guise d’aguichantes peaux de chagrins pour appâter l’client et l’ferrer pour de bon les yeux rivés aux trous d’serrures derrières lesquels se dandinent de lascives lolitas vêtues de strings tendus trempés dans une boite à sardines. Un faux-pas une entourloupe un antidote entre gazelle et antilope. Faut pas s’en faire ! Ni s’enfermer dans les flammes de cet enfer, Cerbère gémissant de plaisir en bon esprit de bigoterie ! Faut pas s’enflammer non plus… Dis-moi 10 mots… Dis-moi 10 mots moqueurs… Donnes-moi 10 maux à planter au marqueur dans un corps décharné. Alors que la poule ose dormir alors que l’art se monnaie aisément à l’usure, alors que des courbes chaloupées dansent harmonieusement mais sans grâce, dites-moi sincèrement : les veaux valent-ils mieux qu’ça ? « Va falloir qu’elle se décide la p’tite dame. Si elle veut, j’lui fais cadeau de milices complices et propres sur elles, de ministres bigots et fins œnologues -à servir frais accompagnés d’un pot de vin ! Ça lui convient ? Marine ! Tu m’fais l’addition à Marianne! On disait donc : _ 1 pyramide sans ascenseur _ 1 dé à coudre pour enfiler des perles _ 1 fil à retordre et 1 chat 2 gouttière _ 1 dictature _ 2 la bière en poudre _ des enfants d’chœurs innocents _ 10 fois 20 printemps _ 1 élixir de jouvence _ des cendres dans les urnes descendues dans les rues _ 1 ruée vers l’or _ 1 aurore accueillant _ 1 bouquet final 2 chrysanthèmes. Avec ceci ? Ce sera tout ? »
Li Ann
Chacun de nous est stagiaire Reliée à un noeud solidaire A une cordée sanglée Au mont Humanité Chacun de nous est le maillon D’une chaîne identitaire Un pèlerin qui avance en haillon Pour une traversée en solitaire Chacun à bord de sa galère Il faut réseauter à l’approche d’une montée Armés de courage, je reconnais mes frères Accueillant comme une soeur la difficulté Qui harmonieusement nous hisse vers le sommet Alors soyons complices mousquetaires Sans mousqueton, bâtisseurs de lumière Taillant la route, parés d’un bic Une aventure qui tombe à pic Une randonnée sur cette presqu’île D’une escalade entre elle et il Rien qu’une main qui tient un fil Un seul lien qui créé l’idylle Encore en vie, étroit passage D’une envie, saison des agâpes Chacun de nous a son quelqu’un Le voyage parfois dérape, clap de fin Chacun de nous est pisteur Cherchant la voie lactée d’une âme Pour un bout d’existence, avancer en éclaireur Graine d’explorateur porteur de flamme Pour une avalanche de baisers, Pour un truc dans les yeux qui fait de l’effet Ou pour les yeux d’une petite fée, Quand aimer est un constat de fait Chacun de nous bat la campagne Construit parfois des chateaux en Espagne Avec l’espoir dans les pognes qui accompagne En choeur ceux qui gravissent des montagnes
Linda Rezzoug
[Refrain] J’ai appris au fil des années qu’avoir la main liée à une autre , C’est comme avoir le cœur enchainé avec une bombe Pas besoin qu’on chante en chœur pour enterrer ma tombe [Couplet] Mon ange gardien veut ma peau veut m’ assassiner, Je me sentirais en sécurité qu’une fois mort et enterré, Les keufs sont là que pour les procès, le président que pour du blé L’argent du peuple détourné la justice règne que quand il s’agit de payer Mon futur, présent, passé, est le même, La routine sûr abusé, je veux vivre chaque jour comme le dernier, Mon frère , j’ espère qu’un jour on ira dans le droit chemin Sans retour en arriére [Refrain] J’ai appris au fil des années qu’avoir la main liée à une autre , C’est comme avoir le cœur enchainé avec une bombe Pas besoin qu’on chante en chœur pour enterrer ma tombe
Meriem Tiar
“Une trace de notre amour”
Ca fait 8 mois qu’on t’attend, pourtant tu n’es toujours pas là Ta mère et moi on s’impatiente, mais t’inquiète je ne me plains pas Je le vis plus que bien, je n’arrive même pas à y croire Je te trouve déjà magnifique, même si je ne peux pas te voir. On communique à notre manière, cordés, même dans deux mondes différents Je suis sûr que c’est plus facile avec ta mère, mais bon ce n’est qu’une question de temps Je la vois tout les soirs galérer, tard quand je rentre Mais tu sais elle n’a aucun regret, même avec l’état de son ventre Alors fais vite tout le monde t’attend Tu n’es même pas encore née et ils savent déjà comment s’y prendre Tu te sens sûrement isolée, ici tout le monde est accueillant Je nous vois déjà tous ensemble, nous balader avec une poussette On sera heureux, ça se verra, on aura une vie parfaite Je t’imagine, toi, te confiant à ta petite maman anxieuse Assises au bord de mer, qui a la couleur de ses yeux Je serais sûrement jaloux, de voir une telle complicité Mais aussi que ta mère ai su tellement bien tout gérer Je ne m’inquiète pas, car je sais qu’au fil du temps je t’impressionnerais Après tout j’ai toute ma vie pour toi, alors vaut mieux en profiter Tout le monde est là, à l’hôpital en train de t’attendre Guettant le moindre petit cri, en ce mois de septembre Je stresse à mort, ici même tenant la main de ta mère Qui doit évidemment souffrir aussi fort qu’elle me sert Tu a 4 ans maintenant, on chante harmonieusement, et c’est ton anniversaire Tes yeux s’illuminent devant se sac Hello Kitty qu’on t’a offert On se rappellera de nous rien qu’en voyant ton visage, Au moins, on aura laissé une trace de notre partage.
Abderrahim dounia / Tabet aoul rayan / Brihi yanis
“La trahison”
Autour de ces agapes préparées soigneusement L’amour et la fraternité ne sont pas présents Les complices jouent le jeu harmonieusement Ce fil qui brûle les mains au fur et a mesure Va rendre les gens plus mûrs Ils apprendront à faire régner la générosité Et pourront enfin réseauter. Avec de l’effort, et après cette terrible leçon Les gens sont devenus accueillants de toutes les façons Dorénavant ils chanteront en chœur Tout ensemble la chanson de la douceur
Dalia Touahria
Tous autour de ces agapes, festoyant cette nouvelle paix, Enfin née, enfin arrivée, enfin retrouvée, Mais en fait non, vous vous trompez, En fait cette paix n’a jamais vraiment existé. Cette paix imaginaire, Elle n’est que dans les rêves de ceux qui galèrent, Vous, vous arrivez dans des pays accueillants, Alors que d’autres vivent dans des pays repoussants. Car chaque jour, en vous levant, Il y a toujours autant de guerres, Toujours autant d’enfants, Sans-abris, sans mère ni père, Toujours autant de gens qui essayent tant bien que mal De rester en vie, Alors que pour un rien, toute la journée des gosses râlent, Autant d’enfants qui sont dans le besoin Qui souffrent de n’avoir rien, Faudrait faire pour ces petits une révolution, des changements, Autant d’enfants dont on ne peut pas comprendre ni vraiment saisir leurs peurs, Ce qu’ils traversent, ce qu’ils vivent, leurs sentiments. On ignore tous ces pleurs, Certes avec un peu de courage mais ils sont aussi rares, Y a ceux qui arrivent à leur donner un peu d’espoir; A entendre leurs appels au secours, Leur besoin d’affection, leur besoin d’un peu d’amour. Leurs vœux de sortir de cet horrible et interminable cauchemar, Mais nous, ce qu’ils veulent, on ne peut pas le ressentir, Alors quand on a le moral à zéro, Ce qui arrive souvent pour un ado, Faut se dire qu’il y a pire, Oui, il faut savoir qu’il y en a ceux qui n’arrivent même plus à rire, Même pas à émettre un faible sourire, Mais c’est vrai que dans leur vie y a rien de rigolo, Votre prétendu “souffrance”, N’est même pas à la hauteur de la leur, Car si vous aviez un cœur, Vous auriez réfléchi un peu aux autres, vous verrez ce qu’ils pensent, Vous verrez que ce qui les retient dans ce monde cruel, n’est qu’un seul petit fil, alors qu’il leur faudrait une cordée, Ce maigre fil, eh bien c’est l’espérance, Ils se disent qu’ils n’ont pas de chance, Oui c’est cet espoir, Qui les aide à encore y croire, A arriver à surmonter toutes ces épreuves, Pour les hommes, pour les petits et pour les veuves… Ils vivent tous de la même manière, Tous gardent en eux cette même et grande colère, Au fil du temps, les gens s’habituent à entendre parler, A la télé à longueur de journée, De tout cela, de toutes ces galères, Mais ce n’est pas une raison pour laisser tomber, Faut les aider à supporter, Faut qu’ils continuent, qu’ils avancent tous ensemble, main dans la main, Afin qu’ils puissent vivre harmonieusement, Autant d’efforts mais en vain… Dalia T. =) king slam de l escale d’alger
Bel Gharbia Myriam / Lazib Sara / Rami Leila / Rostane Aida
“LE SLAM”
Notre amitié si compliquée Nous a amenés à nous aimer On a avancé main dans la main Sur le chemin de notre destin On savait qu’au fil du temps On serait amené à se séparer Ça ne durerait pas longtemps Un de nous finirait le cœur brisé On était complices, Lorsqu’on se voyaient, nos yeux pétillaient de malice Mon cœur plein de chagrin Je suis partie un matin Car je savais qu’un jour Ça ne serait plus l’amour Qui nous lierait Mais juste un sentiment inexpliqué J’ai pensé trouver un sourire accueillant Je suis repartie le cœur frissonnant Il fut un temps où l’on chantait en chœur La chanson du bonheur On avait vécu cet amour harmonieusement La séparation s’est faite si douloureusement.
Slaam
Sous un ciel gris je me rends compte que notre amour n’était qu’éphémère Tout d’un coup dans ma tête les images défilèrent Elle et moi sans aucun souci Sans aucun ennui C’était l’amour fou On avait tout pour nous Je pensais finir mes jours avec toi Que tu serais ma reine et moi ton roi Je crois que je m’étais trop emballé Par cette vie de famille que je m’étais imaginé Malgré quelques problèmes ont avancé tout deux, main dans la main Jusqu’à ce jour ou dieu décida de changer notre destin Je ne sais pas ce qu’il t’a pris Tu étais tout le temps prise de jalousie Et sans aucune raison Tu me soupçonnais de trahison Pourtant, tu savais que tu étais toute ma vie Que la nuit en pensant à toi j’avais des insomnies Maintenant tu ne crois plus en mes paroles Alors qu’avant, tu en étais folle Je voudrais retrouver celle que j’ai connu Celle qui m’a soutenu Je voudrais revoir celle qui croyait en moi Qui ne m’aurait jamais laissé tombé autrefois Avant en rentrant chez nous j’avais le droit à ton sourire accueillant Et maintenant ton regard froid, qui transperce mon coeur saignant Sous ces agapes de questions Je me sens victime d’une malédiction Tel Aurore en tissant le fil de notre amour Tu t’es blessé et nous a fait sombrer dans un sommeil lourd Nous voir comme ça je n’en peux plus Mettons fin à cet amour perdu J’ai bu pour oublier notre histoire Mais cela n’a fait que me plongé dans le désespoir
little D
Slam, je suis et je resterais Dans mes maux, par bien de mes mots Slam, je suis et je resterais Notre cœur est attaché à ce FIL Que bien des MAINS touchent et se défilent De texte en texte, je me suis donné Quand je n’étais pas bien, tu m’as relevé Slam, je suis et je resterais Nous sommes associés afin de RESEAUTER En laissant parler nos Vers, notre âme en CHŒUR Pour mieux nous élever, toucher, chasser ces maux comptés De plume en plume, je me suis recherché, j’en ai apprécié et chanté Slam, je suis et je resterais Que tu sois de Guadeloupe jusqu’en Haïti Nous parlons d’une même langue, de manière COMPLICE En alliant notre force autour de la plume comme réponse en masse Qu’importe nos origines, nos statuts sociaux, nos couleurs Bien d’entre nous, nous avons été bercé entre chance et malchance ? Slam, je suis et je resterais Ce festin si somptueux et AGAPE J’ai pris le temps d’apprécier chaque Mots AVEC leurs grappes Chaque de leur écho dans mes oreilles qui me frappent Avec leurs sonorités douces qui me bercent HARMONIEUSEMENT Dans bien de mes châtiments, de mes terres de tremblements L’immensité des CORDÉES, nous sommes accordés Sur une seule et même note, ainsi les lieux furent ACCUEILLANTS Auteur; Little D
Lucile
Je vais vous narrer des contes de fées changés en contes de fêlés Et sachez que nous sommes tous complices de cet artifice grâce aux vices de notre sociétés si novatrice. Ca donne quoi il était une fois dans un pays sans foi ni loi Cendrillon ne se pare plus d’haillons C’est déguisé en Viton qu’elle fuit son bourdon Pour oublier qu’elle fait sauter puis re-sauter histoire d’oublier comment elle paye son loyer et son état d’ébriété Ça donne quoi il était une fois dans un pays sans foi ni loi et bien une fille de joie sans joie Alors au carsher ta pantoufle de verre princes des hautes sphère crache juste des verres lâche ton argent pour que son vagin se montre accueillant mais n’espère pas de suite elle se tire minuit sonnant. Ça donne quoi il était une foi dans un pays humide et vide Le destin de la Belle au Bois Dormant n’est pas bien plus alléchant Elle ne s’est pas ac-cordée harmonieusement avec ses premiers princes un peu trop violents ! Aurore quelle horreur ne connait pas la petite la petite mort ! Elle ne sait que faire de son corps si mort! Ça donne quoi il était une fois dans un pays humide et vide et bien une fille frigide Alors en attendant son héros rêvé c’est sur l’héro qu’elle s’est penchée Et c’est toute blanche de la blanche qu’il l’a trouvé de la main jusqu’à la hanche toute trouée Ca donne quoi il était une fois dans un pays sans social ni moral Voyageons jusqu’au Moyen Orient Ici rien de plus charmant Jasmine, elle a vraiment bonne mine Alors que la vie d’Aladin, elle ne tient plus qu’à un fil Et des comme lui il y en a mille Ca donne quoi il était une fois dans un pays sans social ni moral Et bien pas mal de crève la dalle Elle ère entre agapes et nouvelles sapes Alors que lui juste pour une grappe Échappe au clap d’un bourreau sans pitié qui n’a que faire d’un malaimé Ces deux là, dans ce monde là Ils ne se croiseront même pas Je vous le demande avec cœur Moi ca me fait un peu peur Ça donne quoi il était une fois dans ce monde si froid?
mael
Peux t on poétiser avec un chœur de mots convenus et nuls Tels des cons venus en hiver sans mettre de pulls J ai du mal à les prendre par la main et à m y accrocher Je vais tout de même suivre le fil de ma cordée pour gravir ce rocher Accordez nous que c’est un drôle exercice d’escalade Que vous nous menez sur une curieuse ascension On ne fait pas de poètes des essoreurs de salades Vantant le bien pour mieux noyer le poisson Nous sommes le plus souvent en chute libre Et c’est une tendancieuse expérience de vouloir gravir les sommets Personnellement, harmonieusement, la ou je vibre C’est plus en trouvant la chute d’un simple sonnet Solitaires nous sommes, même si nous avons des complices Que nous retrouvons pour le partage dans de somptueuses agapes Il est des hommes à terre sur lesquels nos mots plissent Qui se reconnaissent lorsqu’on demande à ce qu’on nous lâche la grappe Alors même si on se lie, qu’on finit par reseauter La création du poète est totalement égoïste Pour séduire on peut faire de la corde à sauter Il est plus dur cependant de cacher notre propre ego triste Alors c’est avec un réel soulagement Accueillant la fin de ce défi incongru Que je puis vous dire que souvent sous l’adage ment Le mot du poète s il a l impression de s’être vendu
Mamalaetitia Griottigrisoni
Il etait une fois un monde harmonieux un monde remplie d agaues un monde ou les gens etaient complices et se tenaient par la main et chantaient en choeur attache par un fil comme une cordee un monde rieur reseauter auec amour un monde reue comme dix mondes n en formant q un seul. ordi en panne contente de participer
K.I.N
Coincé dans mon trou, j’entends / la polyphonie des choeurs Autour de mon cou, j’ai / suspendu mon humeur,/ Taillée dans un bois de fil / avec / une main complice,/ Je plaque sec et harmonieusement l’Ibliss. Puis,/ j’amorce l’ascencion sans une étape,/: Aguiché / par l’accueillant écho de vos agapes./ Le partage /est un moteur pour le premier de cordée/ Cor-da! /Laissez-moi réseauter à votre tablée./
Michel Dréano
“Menace sur la langue”
Accueillant ? L’idiome français l’est assurément, à traiter aussi bien la langue anglaise. Harmonieusement ? Pas si sûr ! Sans parler pour l’instant d’un tsunami, avouons que nous sommes tous complices d’un tel déferlement d’angliche… Car pourquoi préférer « challenge » à défi ? Ou « people » à célébrité ? Quant à nos académiciens, dont c’est la fonction de régenter le bon usage de la langue, il faut croire qu’ils ont baissé les bras définitivement. Il y a belle lurette qu’ils ne sont plus les premiers de cordée dans la défense de la langue de Molière. Reste Bernard Pivot, la référence incontournable. Mais il fait sa tournée des dictées dans les villes moyennes, truffées d’enseignants retraités. Et les gamins s’en tapent comme de leur première console de jeux vidéo. De toute façon, on mettrait la main à la pâte pour réformer l’orthographe tous ensemble que ça ne changerait pas grand-chose. Bref, le bon usage est sur le fil du rasoir. Et tous les réseaux d’influence de la francophonie n’y pourront mais. Quoique… Avec les différents créoles de nos DOM-TOM, nous pourrions encore avoir de la ressource dans le domaine de l’invention langagière. Raison de plus pour lutter contre cette manie de réseauter tous en chœur, la gueule enfarinée, en se réjouissant de maîtriser si bien le franglais, cet avatar local d’un globish qui n’a même pas la générosité de l’esperanto. Si je vous parle de tout cela, c’est que je n’en reviens toujours pas d’être tombé, à l’occasion des agapes de nouvelle année de la chaîne cryptée nationale, sur cette conversation anodine : « Je suis overbookée et mon boss est trop speed. J’avais mis les warnings pour lui faire comprendre qu’il était un peu naze avec son look super straight. Il n’a rien capté le con ! Alors je vais te dire : si Canal est encore « the place to be » lui c’est loin d’être le « right man in the right place ». Bref, à la fin de la rave, j’ai fini par flasher sur un trader qui a monté un business fashion. Je suis sur son listing car il me trouve plutôt cool. A priori c’est un full time job et j’ai un bon feedback de son dircom… » Le reste est tout à l’avenant… Et patati et blablabla…
Milovan
” DIX MOIS D’IMMONDES”
Sur les douze mois que comptent une année il y a dix mois d’immondes, les deux mois restants sont les mois d’été où je passe mon temps à me faire bronzer sur une plage du Finistère au bord de ma complice, la mer,. toujours accueillant les hommes avec décontraction dans son va-et-vient plein de compassion. Elle est la première de cordée pour la fidélité car jamais elle ne déménage, et pour rien au monde ne quitterait le rivage, tendant la main à tous les vacanciers, les juillettistes comme les aoutiens, de tous les continents, les Hommes en noir et blanc, ou bien même en couleur. Sur les douze mois que comptent une année il y a dix mois d’immondes les deux mois restants sont les mois d’été et j’en profite alors pour organiser quelques agapes avec les gens de foi que j’ai rencontré à force de réseauter pour attirer les fidèles du monde dans ma paroisse. Au milieu de cette dernière trône une église et son choeur démentiel se tient penchée comme la tour de Pise harmonieusement soutenue par ces voutes insensées, attirées comme elles sont vers le ciel. Si j’en crois mon curé il ne tient qu’a un fil pour que ce vestige ne s’écroule sur la tête des croyants un jour de foule; et j’en suis bouleversé. Je travaille comme chanoine dans ce bel édifice et j’ai peur de mourir, c’est comme une idée fixe, ensevelie corps et biens dans les gravats, sous l’autel, comme les occupants disparus des tours jumelles. C’est pourquoi j’aime autant les vacances, m’échapper un moment de cette fâcheuse ambiance. Sur les douze mois que comptent une année il y a dix mois d’immondes les deux mois restants sont les mois d’été et je rejoins la mer pour mieux en profiter. Milovan
Monique CAILLOUX
“Allez grand corps”
Dans mon patelin l’dimanche de la fête à neuneu Après les agapes on va guincher avec les vieux C’est c’qui nous rend heureux… Valse tango madison Moi j’ai peur quand la cloche sonne Faut changer d’ partenaire Et ça m’tape sur les nerfs Vue ma taille j’vois jamais mon complice Quand j’ glisse Allez grand corps, viens slamer Harmonieusement, sans attirail Les yeux fermés et même en braille Tu pourras même me réseauter J’ai plein d’amis qui savent rimer On en f’ra encore des cordées des corps De jeunes de vieux de malvoyants Faut surtout avant qu’on soit mort Rendre les neurones plus accueillants Allez grand corps, tu viens slamer ? Pour faire grandir les dézingués On va leur montrer not’ chemin On s’y mettra à 4 mains Pour dire nos cœurs en chœur par cœur Mais ma mémoire me fait défaut Du coup j’en oublie tous les maux J’suis obligée d’me faire des lignes Sinon j’ perds le fil c’est la guigne ! Allez grand corps viens donc slamer Faudra pas m’ marcher sur les pieds De vers en vers à l’endroit à l’envers On sèmera du vert partenaire Ce verre offert belle récompense l’ Adrénaline c’est la démence Une belle scène sans décors Ce moteur qui rend fort Slame encore Allez grand corps viens slamer Car aujourd’hui j’peux plus danser Faut que j’me convertisse Dans un autre sport de glisse Mais trop de cris dans l’écrit décrits Je veux seulement entendre La vie les avis ravis ou tendre Ma main et passer le relais L’heureux … ça m’plait Allez grand corps….
MOSHITA
“je suis l’autre”
Mon prochain c’est mon corps Mon prochain c’est mon ame Mon prochain c’est le choeur Qui chante qui chante Harmonieusement avec ma voix Mon prochain c’est mon complice Mon prochain c’est mon pere Mon prochain c’est fils Mon prochain c’est le dieu Qui me souffle ma foi Mon prochain c’est mon ombre Mon prochain c’est ma lumiere Monprochain c’est ma main Avec les 5 doigt Mon prochain je vie avec Mon prochain je meure avec Mon prochain c’est mon abri Mon prochain c’estmon toit Est puisque ont est tous corde A un monde qui ne tient qu’un fil Pas de vie son eau Pas de pyramid son nill Et si on zappe nos deference Et si on nappe nos soufrance D’un sourire qui sechape On reseautra de joit Est la vie devindra bien agapes Accueillant ce jours de renaissance Enfant de la frocophonie mes frere mes soeure Je vous aporte le bon baiser de la fance MOSHITA
Mü
“DIDASCALIES”
Ce mot, pendant longtemps, fut l’archétype du mystère. Je le trouvais tellement joli et fluide, que son sens devenait complètement secondaire. Tant et tant de magie sertie entre ces lettres suffisait à nourrir mon imaginaire. Didascalies. Forcément, ce devait être anglo-saxon. I did escale in London, ou au bout de la terre, I did a scale here, I did a school it, Evidemment, ça ne veut rien dire… Didascalies. Ça pouvait être un escalier, Quelques marches sur lesquelles on se dit des secrets Avant d’aller se mettre au lit. Ou le nom complet d’Adidas, Une marque de pompes pour ceux qui se calent en campagne rase. Ouais, des définitions défiant la raison, J’en ai inventé des tas. Mais… Je n’ai pas été déçue en apprenant que Didascalies Ne se transcrit qu’au pluriel ou en italiques. Italiques, un autre mot mystère joli et fluide. Italiques et didascalies sont vraisemblablement frères. Ainsi donc, Les didascalies ne montent jamais sur scène Mais on a souvent besoin d’elles pour piger ce qui se passe ! Alors, j’ai décidé d’écrire une oeuvre théâtrale. J’ai décidé, grand projet, de ne pétrir ma matière langagière Qu’avec des didascalies. En italiques, pour ne rien gâcher. Je vous en confie une version abrégée. Voici : Brigadier !!! TOC TOC TOC TOC TOC TOC TOC TOC TOC TOC TOC ! TOC ! TOC ! TOC ! Rideau ! Un salon accueillant comme un choeur ou une erreur, on ne sait pas encore, mais quelque chose de brillant doit être mis en valeur. Au premier plan, ville suspendue et architecture compliquée. En complément et en arrière fond, complètement ingénue, une table de banquet non débarrassée. Et il n’y a pas de quoi s’émerveiller. Ça peut cependant être le contraire : premier plan, la table abandonnée du festin et au fond, la ville suspendue. C’est flex, c’est techno, c’est déco. Bruno, le premier de cordée, entre côté jardin, et entreprend l’ascension des immeubles. Il transporte une harpe qu’il serre délicieusement dans ses bras comme une pieuvre ou un aimant. Le Photographe le suit de près sur la muraille. A quoi servent les murs ? Sinon à se dresser contre l’abdication ordinaire, dimension mesquine de l’humain ? Il râle et crache avant chaque pas pour ne pas perdre l’avantage. Et il grignote des noisettes. Les Corbeaux noirs, symbolisant les défaites de la raison, ponctuent la conversation avec des cris secs d’oiseaux qui se la pètent. L’immeuble écorche leurs mains, exprès pour les faire échouer. Dès qu’il parle, Bruno se met à transpirer. -……………………………………………………… -………… ………………. ………………………………. -………………………………………………………………………………………………………………… -………… -…………………………………………………………………………………………………… -……………………. -…………………………………………………………………………………………………………………… Tout en discutant, ils arrivent au sommet. Bruno plante la harpe dans un cri de victoire. Pour la mémoire, shooting du Photographe avant les excès d’Ultimate Poetry. Un temps. Musique heureuse et swing pour accompagner harmonieusement ce silence complice entre les deux hommes. Le public est muselé, amusé, médusé. -…….. -………………………. -…………………………………………. -.. Côté cour, et brutalement, entrée d’Agathe en costume guépard (le syndicat des léopards nous a signifié sa lassitude, par solidarité, la costumière s’est adaptée). Elle porte une valise, elle est sur le départ. Elle lève la tête, aperçoit les deux hommes, tourne ses bras en hélice avec délices et plisse ses lèvres pour décourager les Corbeaux noirs. La raison du public, invisible depuis la scène, se met dangereusement à vacciller, puis tombe violemment sur Agathe et ses tourments. Elle vagit, elle gigote, elle crie tandis que le guépard débarrasse la table et efface toute trace des agapes. -…………!!!! Bruno et le Photographe se regardent, puis regardent Agathe. Le Photographe lui crache dessus en la visant avec les noisettes. Bruno lui jette la harpe sur la figure. Finalement, elle tombe dans le sable, comme une île, défiant ses deux adversaires, les Corbeaux et le public. Le guépard vient zoner autour du corps. Il peut aussi, selon inspiration, sauter ou errer dans la rosée. On sait que les guépards aiment à réseauter entre deux corvées, alors il arrache rituellement un morceau de chair de la victime pour dénoncer les lâchetés du quotidiens. Ce geste apaise les Corbeaux, ainsi que Bruno et le Photographe qui s’assoupissent enlacés, mais pas le public qui ovationne. Rideau ! Bon, je ne sais pas si mes didascalies méritent vraiment un détour. Cependant, je suis assez satisfaite de cette modeste écriture novatrice qui les réhabilite. La preuve est faite que les dialogues sont secondaires. Ce n’est pas une critique. Simplement, ça fait trois minutes que vous êtes reliés à moi et entre vous par le fil de mon histoire. Mü
m’zelle
Où donc es-tu mon cœur, mon amour ? Qu’elle est donc cette folie qui nous a pris ? Et oui… nous aurions du nous méfier de la vie, De l’usure du temps qui nous encrasse, Du faux toujours qui nous lasse… La cordée de l’espoir de ton retour Progresse si lentement… en pauvre errance… Sur le fil tendu entre les parois du précipice Qu’a fini par creuser notre négligence… T’en souviens-tu ma vie, mon âme ? Lors de ces agapes folles que nous partageâmes, Au cœur de cet automne embrumé, Un chœur entonnait le thême Que nous chantions sous la lune, Harmonieusement, nos voix et nos corps se pressaient J’aimerais tellement être et redevenir ton complice Passer ma main dans tes boucles brunes Te serrer, te bercer de « je t’aime » T’accueillant de nouveau au creux de mes bras Avec quel plaisir… Avec quel désir… Avec quel délice… Avec quel moyen te retrouver ? Sur quel soleil, sur quelle lune, sur quelle étoile ? Dans quel univers qu’il soit sale, slam… ou pas ! Sur quel écran, sur quel téléphone, sur quelle toile ? Dans quel réseau qu’il soit universel… ou pas ! Au quatre coins du monde, Au deux points des pôles Des capitales au mégapoles Je vais te chercher… Encore et encore… Des textos, des mots et des paroles Des messages et des ondes Je vais t’adresser… Encore et encore… Je vais facebooker ! Je vais réseauter ! Je vais twiteriser ! Encore et encore… Et je te promets…. Je te retrouverai !
Nadia Ben Salah
“PAS LIRE PAS ECRIRE”
Je connais pas bien le français et je sais pas lire pas écrire Je suis arrivé en France, avec la joie et le sourire Je suis très très content même si j’entends c’est la crise Je regarde comment ils font les gens, qu’est-ce qu’ils disent Mon voisin il m’a dit « dans notre quartier, vous verrez, progressivement, on pourra vous aider, il y a des lieux très accueillants» Mon voisin il a le grand cœur, je dis, moi j’ai de la chance parce que je cueille la gentillesse des gens à l’ avance. Je sais pas lire pas écrire, et il y a des mots comme ça ils sortent de ma bouche, ils préviennent pas Mon voisin il dit, ca veut dire le français il m’a adopté Il a dit aussi « Allez voir l’association La Cordée, on y aide les personnes en difficulté ». Alors j’ai cherché l’association L’Accordéon, mais personne il connaissait. Mais j’ai trouvé une autre, ils m’ont dit « Viens partager nos agapes cher ami» J’ai dit, quand j’étais bébé, une guèpe il m’a piqué maintenant j’ai l’allérgie Ils ont rigolé, ils ont crié «tu viens au resto du cœur et tu nous fais rire tous en chœur » Vous voulez rigoler encore ? Je suis pas un clown moi ! et on a mangé avec la bonne humeur Je suis sorti dehors, dans la rue il y avait les enfants qui criaient et ils faisaient le doigt de l’honneur Je sais pas lire pas écrire mais ca j’accepte pas, il faut respecter même à l’extérieur J’avais la colère, une gentille femme aussi, elle leur a dit faut pas faire ça, « tu peux aussi le dire à ton complice » C’est bien madame pour les gronder, je suis d’accord mais pourquoi vous dites les choses pas bien sur la police. La dame elle a pas compris, elle m’a regardé comme si je suis sorti d’Eve et Adam, Ah madame excusez moi, je parle pas français correctement Elle a fait le très beau sourire comme un soleil, elle a dit c’est son travail d’apprendre le français aux étrangers Elle m’a donné l’adresse, elle travaille à l’accordéon, je lui ai dit j’ai cherché l’accordéon mais j’ai pas trouvé Elle a rigolé, elle a dit c’est pas l’accordéon, juste la Cordée comme la corde et elle m’a montré. Je lui dis je sais pas lire pas écrire, je parle français comme la vache italienne Des fois c’est dur, des gens ils rigolent comme si mes mots c’est la mauvaise haleine Elle dit il y a beaucoup les gens ils peuvent m’aider, elle dit « il ne faut pas rester analphabète », Je sais pas lire pas écrire mais pourquoi tu dis je suis bête. Alors elle rigole, elle m’explique et elle me montre les lettres Petit à petit, mon appétit il grandit et j’ai l’envie de connaitre J’ai pas encore le travail, on dit y a « pole emploi ». Mais je baisse pas les mains, même si y a pas l’emploi Un monsieur il m’a dit « Le meilleur moyen de trouver un travail est de réseauter. » Moi je sais pas faire ca alors je vais juste aller voir les gens directement et parler. Par exemple l’épicier, le boucher ils sont mes amis, la dame des fleurs aussi. Elle m’a montré comment fabriquer le bouquet, « il faut assembler les fleurs harmonieusement, il faut chercher l’harmonie. » Alors je sors le portefeuille pour lui donner la monnaie. Je sais pas lire pas écrire, je parle français comme je bricole C’est dure, des gens ils rigolent, mais je parle avec le cœur et ma parole quand les oreilles ils m’écoutent, les gens ils disent je les mamadou. Petit à petit j’ai beaucoup les amis, comme j’avais chez nous Bien sur il y a des gens ils rigolent, ils se moquent, ils sont pire Mais moi je m’on lave les pieds, je veux parler le français de shakespire. Aujourd’hui, je fais les petits boulots par ici et par là-bas Et aujourd’hui je sais un petit peu lire et écrire comme ça C’est très difficile pour moi, mais je veux faire le cadeau pour toi Pour tous les gens ils m’ont aidé, ils sont gentils avec moi Peut-être c’est pas une chose grande pour toi le cadeau Mais pour moi c’est difficile de mettre le fil entre les mots Quand j’écris c’est comme si je fais la couture Alors tu comprends pour moi c’est dure C’est ce message je veux t’ offrir pour vous, pour vous dire Merci. Nadia Ben Salah
nourdine
“C’EST L’HISTOIRE d’une fille a coté d’un café”
assis sur une terrasse d’un café je matte un sanglot noir d’amertume, tant de question percute ma tête pour laissez en ruine, la société si parfaite qui dégage une odeur brute de tune, le peuple se croisent et ne s’adresse aucun sourire aucun regard, ils marchent dans la brume de leur existence de faire fortune, je pense, je pense…. quand soudain un sourire se perd sur cette femme qui a l’air heureuse, jeune et remplit de projet elle avance sur une vie aventureuse, elle m’exclame un sourire pour un oui monsieur, un essieu, elle na pas l’air de me juger a mon accoutrement racailleu, on ne juge pas un livre a sa couverture, l’ouverture est un principe que chacun a lieu apprendre, prendre le temps de discuter car les rencontres se font rare, dans c’est pays ou le fric est un moyen de communication, je demande merci, merci… a toi que j’apprends a connaitre, des petite barre de fou rire sur le net, c’est net cette femme a un sourire sincère et honnête, je lui souhaite mille et une rencontre pour un vie passionnelle, cette femme deploira ses ailes pour visiter les conté lointaine, vie tes rêve, mais ne rêve pas ta vie…
Rol-K
Je cherche un endroit où accoucher de mon texte. J’ai froid, j’ai faim les portes me claquent au nez. Les biens pensants, les biens moulés restent perplexes. J’aperçois enfin une scène, et je décide d’entrer. C’est une scène; et peu importe le nombre d’apôtre ; Et tant pis si nous ne sommes pas jeudi ! Il y a lui, toi, elle, eux, moi et tous les autres ; Avec au menu comme à la carte : de la Poésie C’est une scène : Chacun prend place à ces agapes. Et les oreilles sont accueillantes, Les mains tellement encourageantes, que de bouches trop pleines, les mots s’échappent Le premier se lève pour partager sa parole : Ecoutez ! Buvez ! Ceci est son sang ! Et ne me prenez pas pour une folle ! Ce texte, j’y vois ces trippes dedans ! Il nous abreuve de ses mots, de ses vers Harmonieusement donnés, harmonieusement posés ; Pour que chacun s’enivre, se désaltère Etanche sa soif, et par le courant, se laisse emporter C’est une scène : le second de cordée s’élance. Ecoutez ! Mangez ! Ceci est son corps ! Et ne croyez pas que je sois en état de transe ! Mais chaque phrase le rend plus beau, plus fort Et de poète en poète, la langue resaute, Au fil des heures, les rend complices ! Ils sont bien plus qu’assis cote à cote, Leur communion n’a rien de factice C’est maintenant un chœur qui bat, Qui rythme les heures de la nuit Parmi nous, Il ne peut y avoir de Juda Puisqu’il n’y a pas même de Messie C’est une scène : pas une religion, ni une église, Il n’y a pas de prophètes qui seront crucifiés Pas de prêtre, de dogme ou toutes autres bêtises Mais des hommes avec une envie de partager C’est une scène où l’homme peut déposer sa croix, Peut parler en toute liberté, peut aimer, peut pécher, Livrer les plus beaux idéaux dans lesquels il à foi : Un instant de paradis parce qu’on ne connait pas l’éternité Et aux croyants, qui trouveraient que par les références, je blasphème Sachez que c’est seulement parce que je slam, ben j’y crois et je l’aime
Reno Simo
“DIS MOI DIX MONDES “
Avec… Avec toi Avec eux Avec les yeux ouverts en grand Pour contempler l’immensité De l’œuvre inachevable de l’être Avec… Avec un fil Un fil tendu entre nos cœurs Fil sur lequel l’homme funambule Avance ou recule En équilibre sur le non-sens Accueillant chaque jour nouveau Comme une chance Une renaissance Accueillant notre sœur la lune Complice céleste du soleil Comme un présent du ciel Avec… Avec le passé Avec l’histoire Cheminant en cordée Sur les sentiers vertigineux du savoir Explorant en altitude Les terres fertiles de la mémoire Pour y puiser l’énergie nécessaire A l’accomplissement de la plénitude Avec… Avec les langages Avec les mots Mots vivants et mots nouveaux Fleurissant soudainement Dans nos champs lexicaux Des mots comme « Blog » ou « B to B » Des mots comme « réseauter » Réseauter pour se connaître, se reconnaître Réseauter pour se comprendre, pour qu’on s’entende Réseauter pour se construire Ensemble Avec… Avec ta voix Avec sa voix L’esprit relié au cœur Égrenant en chœur un chant d’amour Qui berce le nourrisson d’une licorne Égarée dans un hypermarché Avec… Avec ta main Avec nos mains Bâtir des ponts Des ponts reliant les mondes Monde des sciences, des religions Monde des arts et des mystiques Économique et politique De nos mains Des ponts reliant les mondes Les mondes d’en haut Les mondes d’en bas Avec… Avec l’envie Avec l’espoir Avec la douce utopie de voir un jour Se transformer en agapes Les repas tristement nécessaires Des restos du cœur et autres œuvres humanitaires Avec… Avec le toi Avec le moi Avec l’instant et le présent Vibrant harmonieusement sur notre planète Libre de s’ébattre dans l’immensité cosmique Que de l’Arctique à l’Antarctique De l’Orient à l’Occident Notre terre soit un havre fraternel Un espace accueillant Pour ses enfants naissants Naissant ici ou là bas Dans une vraie chaleur humaine
sebastien mainguy
“un univers fascinant”
vous allez découvrir un univers fascinant remplis de gens divers et très accueillant j’y est rencontré des personnes de tout ages j’y est entendu des rires et des paroles de sages j’ai vu dans ces endroits des sourires et des regards complices des gens qui clament leurs souvenirs ou qui parlent de leur fils il y a même des esprits moqueurs repris pas la foule en chœur j’ai entendu des gens en pleurs,des cris, des boules dans le cœur j’ai suivi des histoires marrantes avec un super fil conducteur sur la vie des victoires , narrant de pures moments de bonheur toujours avec des propos simples et des mots bien accordés pas a pas ,comprenant le sens on suis les mots tels des cordées qui emmènent , élèvent, encensent, l’esprit des auditeurs captivés des maux, des peines, de l’amour en carence , j’ai vu des gens pleurer un chose est sure , c’est que le vin vient du raisin en grappe toutes nos peurs on les vainc , lors de ces nocturnes agapes bien souvent dans des bars, ou dans des endroits poétiques même accoudés au comptoir nous ne sommes pas alcooliques on se donne de la force et de la joie pour empoignée nos demains on s’applaudit, on se félicite par de sincère poignées de mains c’est toujours un moments de paix, harmonieusement les humains fraternisent même si ce n’est pas toujours le reflet du monde moderne qui se désocialise pour connaître cet univers magique il faut savoir réseauter et être unis vers les autres qui déclame avec sincérité la vie, les coups dur, les absences et les peines de leurs âmes l’ennui, les fractures, le silence après le départ d’une femme mais aussi des pures moments de bonheurs, de la joie qui s’exclame moi je souris, le cœur pure, je m’encense de toutes ces soirées slam
Slamthine
“” l’amour est un sport “
L’amour est une quête, une piste à 8 couloirs Ou des opinions sont les athlètes et ou « je t’aime » donne le départ Moi je suis assis parmi le publique en train d’attendre cette compét’ J’y resterai, qu’il fasse nuit, qu’il pleuve ou que vienne une tempête Je n’assiste jamais à ces agapes, mais pourtant j’vais commencer J’vais regarder cette compète, juste pour voir comment c’est J’ai parié sur mon opinion et j’ai hâte d’la voir courir Elle a une maladie du cœur, mais elle n’a pas peur de mourir D’habitude, je ne suis pas un adepte des paries Mais faut dire que j’ai changé, et c’est depuis que j’aime une fille Bon chuuuutte… la course commence, y a un je t’aime qui s’élance Voila c’est commencé, je vois courir les opinions Et je reconnais vite la mienne, elle porte du rouge accueillant Y a un bruit qui court et il parait qu’il est 1er Il avance en criant ; ceux qui se ressemblent s’assemblent Mais mon opinion arrive et la elle lui fait un croche pied Et lui dit que les êtres différents peuvent faire un couple Rien n’est relatif on ne peut pas définir certaines choses Y a rien à comprendre en amour et c’est pour ça qu’il y a les proses Alors essayes de me rattraper si tu estimes que tu as raison Ou restes sur ton sofa, à regarder les feux d’ l’amour, et ses multiples saisons Alors mon opinion était décidée, elle a continué la course laissant l’bruit Moi j’étais fière mais j’avais peur pour elle car la course n’était pas finie Sur la piste un peu plus loin mon opinion s’est mise à sauté des obstacles Elle ne l’avait jamais fait et pendant un instant j’ai cru se produire un miracle Mais c’en était pas un, elle se surpassait sans perdre le fil et elle ne regardait pas en arrière Je voyais dans ses yeux que ça seule envie c’était de finir première Mon opinion voulait avoir raison, mais surtout d’me voir heureux Elle était persuadée elle aussi que deux être différents pouvaient être amoureux Arrivé au virage des 200 mètres, d’autres opinions la rattrapent Alors la mienne à trichée pour que « loin des yeux loin du cœur » dérape Mais mon opinion est solidaire elle a laissée « l’amour rend aveugle » courir Car faut dire que c’est sa complice, elles ont tendance à se couvrir Mais juste avant la fin du virage elle a commencé à parler Mon opinion voulait absolument dire ce qu’elle pensait Moi j’savais déjà, et j’voulais qu’on le dise en chœur je me suis levé et j’ai pris mon haut parleur « Je pense que même si il n y a pas d’assentiments Deux êtres peuvent partager le même sentiment » Elle a raison mon opinion et avec c’qu’on vient de dire J’avais une vague à larmes, car ça m’a fait plaisir Nous voila à la dernière ligne droite mon opinion semble s’affaiblir Mais elle continu de courir même si ses jambes viennent de fléchir Elle court à toute vitesse avec la main contre son cœur Elle n’abandonne pas elle veut absolument me voir vainqueur La où j’étais mon cœur battait harmonieusement J’étais inquiet mais j’avais confiance en mes sentiments Juste avant la ligne d’arrivé, elle regarde vers l’arrière pour son dernier discours Mon opinion voulait à tout prix qu’on sache c’qu’elle avait sur le cœur « Il suffit d’un p’tit déclique pour faire une cordée et aimer vraiment une personne Mais il en faut beaucoup d’autres pour que cet amour déconne » C’était ses dernières paroles avant de gagner cette course Mon opinion était malade mais moralement c’était un ours Mais à la fin de cette course mon opinion était seule sur la piste en haut du podium Et moi j’étais le seul public à admirer mon opinion faire le maximum Alors il faut comprendre que l’amour n’est pas un puzzle encore moins des légaux Quand on aime on choisi pas son partenaire on n’a pas besoin d’être jumeaux Pour se créer des liens et resauter Dépasser les critères, et sans hésiter Il suffit d’tirer la conclusion de cette petite histoire C’est d’accepter nos différences et d’y croire Car gagner la course et avoir un prix ce n’est pas le plus important Mais c’est juste le bonheur d’avoir participé à la compétition Alors je pense que même s’il n’y a pas d’assentiments Deux êtres peuvent partager les mêmes sentiments.
S-mon
Avec un sabre, j’balance des fables et mon coeur chante avec le choeur. Harmonieusement j’arrive prudemment (harmoniquement) et j’éspere sinon que tu va choisir moi! Je suis complice de mes fréres, lors d’une agapes(tu veut boire un café) accueilant et complice, j’débarque avec le temps mausade, même si mon flow est bad! Ma main tient le fil, et mes rimes défilent sans émotion j’veux pas résauter l’émotion, mes larmes, mes larmes ont déjà capoté. Je suis comme attaché avec un fil, la cordée, la corvée me fait kiffer l’couplet rien qu’une goutlette tu sait! Avec mon sabre j’balance des fables et mon coeur chante avec le choeur.
Solal Valentin
“Dis -moi…”
Dis-moi où est le lien ? Celui qui nous maintient Qui nous fait avancer main dans la main… Dis-moi si tu le vois autour de toi Accueillant les solitudes et les peurs, dans un sourire complice tout en couleur Je l’inviterai au bal des sans abris Affronter le vent sans un cri, en attendant qu’il vienne, qu’il vienne ! Dis- moi où est le fil de l’amour, Celui qui nous fait dire « Bonjour ! » Qui recout nos blessures au petit jour Dis-moi si tu le sens vivant, au-dedans Rassemblant harmonieusement les riches et les mendiants Qu’on lui serve les agapes de nos coeurs Ou de notre douleur, mais qu’il viennne, qu’il vienne ! Dis- moi si tu connais la cordée du bonheur Celle qui relie dans le respect et la douceur Celle qui répond à l’appel de Nabil, de Fatou, Jean-Marc ou Cyril Dis- moi si tu l’entends réseauter avec les sans papiers Distribuant aux enfants des cartes d’identité Dis moi pourquoi…Dis moi si ça fait mal… De prier tous en choeur, pour que l’on s’aime, que l’on s’aime!
Tantely
“le dernier repas du Christ”
Mes chers apôtres, ce repas agapes sera le dernier pour moi car mon temps est proche et la mort est au bout du fil. Un complice du diable va me dénoncer. En effet, il est écrit que le Fils de l’homme doit être livré entre les mains des hommes.Mais en revanche, ne craignez point, les anges chantent déjà en chœur et sont impatient de me revoir. Je suis le cep et vous êtes le sarment. Relié l’un à l’autre telle une cordée, je vous ai réseauté afin que vous élargissez vos connaissances en Dieu pour évangéliser le monde entier. Mes amis sachez bien que celui accueillant mon Père dans son cœur m’accepte aussi. Mangez ce pain qui est mon corps et buvez ce vin harmonieusement fabriqué qui est mon sang et vous serez toujours avec moi parce qu’on est uni par le sang de l’alliance
Valèrie Hillevouan
“Conscience tranquille”
De fil en aiguille, peu à peu j’enquille Les lieux communs de pacotille Qui fondent ma conscience tranquille. Moi qui étais pourtant tant accueillant Avec les quelques mendiants Qui frappaient à mon huis clinquant. J’étais leur premier de cordée, Celui qui bien souvent leur accordait Couvert et hospitalité. Tout se passait harmonieusement. On prenait du bon temps Dans ces agapes étourdissantes. Aujourd’hui je préfère réseauter, En chœur avec les semblables de ma cité, Afin de faire fructifier mon pactole bien planqué. Devenu le complice d’un système Qui écrase d’abord les plus faibles, Je continue à dormir sur mes deux oreilles. Mon défunt cœur sur la main, Je jure mes grands saints Que je n’y peux vraiment rien.
Vieux kem paumé
Dix mots ? Que trop peu ! pour l’an onze, En oserais-je de trop ? D’or d’argent ou de bronze, Qu’importe la médaille ! Bienvenues folles agapes ! Vaille que vaille…, Slam que coûte…, J’y goûte. Bacchanales de mots, Qu’ici aussi ainsi ce jour je jappe, Enslament ma route. Je les clame, elles m’envoutent. Quant à toi…, toi…, complice-avec, Je te sais qui les happe, Ces mots jaillis de bulles de bec, Bec fripé ou rire de marmot. Bulles ? … Balles ou fariboles , Pêle-mêle d’agaçants bidibuls , Cordée de paroles en corolle , Tout, fait feu…d’artifices… Bulles, qui virevoltent en chœur, Harmonieusement vibrent et tourbillonnent Eclatent et te savonnent…, D’âme et de cœur. Bulles, porteuses du mot, Bien au-delà des dix , Accueillant, souris les,. … Hume les, Que frémissent tes vibrisses Au délicat bombardement . Qu’elles vous enchantent…! Ou portent l’amus’ment… ! Espoir de slameur qui nous hante… Bouches et oreilles, l’une sans l’autre, S’étiolent… Gardiennes du fil d’Ariane, Ombilicale liane Qui nous lit l’un à l’autre, Convoyeuses d’oboles, Elles tiennent à plaines main Notre boulimie de demain : Avidité du partage de cultures, Entre tous âges, sans plus exclure. Bouche à oreilles, catalyseur de slam, Par toi s’éveille le mot écrit, Douloureux, il est porteur d’âme… Qu’il se révolte, il devient cri ! Merci d’réseauter de ta trame Ce monde de torpeur, Tueur de cœurs. Deviens le trampoline De nos nano-bulles d’espoir, Promues, petites malines, De soir en soir, Lumineuses clameurs, Pétillantes slameures. Rage de dire… Risque de se dédire… J’arrête là ? c’est promis ! Oh ! just’une p’tit’ goutte.., pour la route… Non… ! OK mon slami… J’suis accro, tu t’en doutes, … J’reviendrai, slam que coute. Vieux kem paumé-2011
xavier ramillon
“solidarité-“
Moi aussi J’ suis pas d’ici Moi aussi J’suis en sursis T’es solitaire J’suis solidaire Moi aussi j’suis en colère 1er de CORDEe dans l’escalade de la révolte sur mon ordi je virvolte j’ai viré tous les FILS du temps pour RESEAUTER avec toi moi aussi j’ai la wi fi Moi aussi J’fais partie Du troupeau Mal dans sa peau Moi aussi Je vis au ralenti dans la rescousse en équilibre On n’est pas tous du même calibre mais on va jouer la même musique Vibrations crépusculaires Jusqu’au Tropique du cancer Longitude des habitudes Latitude sur les préludes Symphonie des précipices on sera super COMPLICES Moi aussi Quelque part Je me sens bavard J’suis AVEC toi décroise tes doigts Ouvre ta MAIN soi pas mesquin Moi aussi j’ai donné aux agapes à la télé tous au coude à coude on sent l’angoisse qui se dessoude Tu seras bâbord et moi tribord On est tricards du même bateau de port en port on ira chercher du levant jusqu’au ponant des rivages plus ACCEUILLANTS Moi aussi J’ai des phobies Entre l’égoïste qui te fout la paix et l’altruiste qui te fait chier seule la morale m’empêche de ne pas hésiter Je rêve qu’un beau jour y’aura plus de tyrans Et qu’on vivra d’amour Harmonieusement Magnifiquement Anarchiquement Et pour une vie frivole Moi je suis bénévole Et maintenant Tous en CHŒUR à l’unisson une chanson une petite chanson pour qu’y est plus de cons à l’horizon et tous en chœur à l’unisson une chanson une petite chanson pour qu’y est plus de cons à l’horizon et tous ensemble à l’unisson ma p’tite chanson pour qu’y est plus de cons à l’horizon
Ysia
On dit que les hommes sont frères On lit d’aimer les uns les autres Moi j’vous répondrais bien : à d’autres j’ai pas vu ça sur cette Terre. Là où la vie n’tient qu’à un fil l’amour de l’autre existe-t-il ? où les mendiants tendent la main on laisse les gens mourir de faim comment croire qu’on n’est pas complices en laissant être tant de supplices ? Chez les nantis eux ils s’en tapent tout empiffrés de leurs agapes habitués à copiner ils jouent en chœur à réseauter. Où est le premier de cordée qui essaiera d’les entraîner à accepter de partager un peu de ce qu’ils ont gagné, accueillant une nouvelle idée d’un peu de solidarité ? Avec un peu d’bonne volonté retrouver d’la fraternité il est possible de changer l’indifférence et s’inquiéter un peu plus de l’humanité, l’invitant amicalement à vivre plus harmonieusement
“2eme texte”
Un slam à l’heure où tous les heurts se joignent en chœur signe de malheur y’a pas d’agapes c’est ça qui frappe on n’est pas papes eux, ils s’en tapent faut faire avec eh oui, les mecs nous les blanc-becs ni ultra ni nec on n’veut pas l’supplice d’être complice comme la police là, qui s’immisce on tient sur le fil très très fragile on s’fait d’la bile on est des mille tous rassemblés en une cordée bien décidés à arrêter de réseauter les fortunés notre majesté : les qualités tendre la main avec entrain créer des liens s’aider enfin en accueillant tous les partants et aspirants au changement désirant courageusement vivre plus harmonieusement.
Yvan de la bonne
“Une soirée mortelle !”
Pour mon enterrement de vie de garçon, mes potes avaient juré de m’enterrer vivant. Venez, je vous les présente : voici Vincent, les filles l’appellent 20 cm parce-qu’ il a un nez de 20 cm. Il peut t’embrasser et te renifler le cou en même temps. Et voici Pablo, lui, les filles l’appellent pas. Ils m’ont forcé à enfiler un gros déguisement de poule et on est parti ensemble pour une soirée mortelle ! Au fond d’une impasse, une porte en fer s’est ouverte sur un géant barbu aux cheveux longs : -Bienvenue au Paradis, c’est 20 euros l’entrée et 10 euros le vestiaire. -10 euros le vestiaire ! Mais vous faites teinturier, pressing…. -J’aime pas les poulets. Premier contact pas très accueillant, forcément on est rentré dans le club à reculons…mais ça tombait bien ils passaient une musique de Mickael JAKSON. A ce moment là, je vous jure que c’est vrai, on a croisé un type déguisé en footballer. Il lui manquait une jambe. Lui au moins on ne lui fera pas de petits ponts. Pablo m’a présenté Angie, une danseuse du paradis, une bombe latine. D’une voix suave je lui ai dit : « Angie tu me donnes la chaire de poule ». J’ai été surpris de réaliser qu’Angie n’est pas du tout le genre de fille qu’on s’imagine. Elle a fait de longues études. Son vrai métier c’est… c’est pas esthéticienne …ni diététicienne oui c’est péripatéticienne. Elle m’a raconté qu’elle a fait deux opérations pour augmenter le volume de sa poitrine et elle comptait en faire une 3ème pour enlever sa pomme d’adam. Harmonieusement Angie a fini par un striptease. ça, c’est une soirée mortelle ! Le barman, c’était une petite vieille aussi ridée que les couilles du père FOURAS. C’était une Mexicaine, on a tout de suite su qu’elle était Mexicaine parce-qu’elle s’appelait « la Mexicaine ». -Senorita ,sert nous se que t’as de plus fort ! -J’ai ce qu’il vous faut les puceaux « le hoquet du dragon ». C’est de l’alcool de piments. L’acide sulfurique à côté c’est de la Volvic . Vous voyez au fond de cette bouteille l’espèce de cure-dent . C’est ce qu’il reste de la jambe du footballer. Il n’avait pas de quoi payer, je l’ai mise en bouteille ce matin. -Pour le « hoquet du dragon »…hum…ok ! Ça s’avale cul sec, un ,deux , trois hop ! Là, j’ai compris pourquoi ça s’appel le « hoquet du dragon ». T’es comme un dragon qui va cracher des flammes mais au dernier moment tu chopes le hoquet. Huuup ! Brûlure de l’œsophage au 6ème degré et tu pètes le feu. Vincent m’a demandé si je voulais reprendre un verre. -Hé les mecs je me marie demain, non je préfère prendre la bouteille. Ça c’est une soirée mortelle ! Alors si quelqu’un a croisé une poule fonsdée dans Paris je veux bien votre témoignage car j’ai perdu le fil de l’histoire. Enfin je me vois zouker avec la Mexicaine…ensuite trou noir…je me vois dans une beine à ordure avec mes potes…ensuite trou de mémoire…je me vois escalader la Tour Eiffel, je suis le premier de cordée ma main glisse et c’est la chute. Quand j’ai repris mes esprits je me trouvais dans l’église. Je portais un smoking blanc brillant que je n’avais jamais vu avant. Crise de fou-rire en voyant ma femme dans une robe de mariée toute noire. La famille, les amis qui tirent une gueule d’enterrement, mon épouse en plein délire gothique : ça, c’est un mariage mortel ! Mon amour ignorait mes tentatives de croiser son regard complice. Une larme coula le long de sa joue et se fut le choc , glacial. Je venais de comprendre…ma femme est au courant pour Angie ! Seigneur, faîtes que je me trompe ! A ce moment là, une porte de lumière s’est ouverte sur un géant barbu aux cheveux longs : -Bienvenue au Paradis… -Je sais, c’est 20 euros l’entrée, 10 euros le vestiaire. Il y avait encore la même musique de Mickael JAKSON à part que là, c’est Mickael JAKSON qui chantait en live et Pavarotti reprenait le refrain en chœur. Je me suis dit : c’est le moment ou jamais de réseauter . Au milieu de la foule j’ai dégainé mon carnet d’adresses et Bob MARLEY m’a interpelé : -Yes man ! On va faire tourner les agapes. -No man ! Je ne fume pas. -Non ça veut dire que l’on va partager le pain. Yes man ! Le portier est arrivé avec une seule baguette et un pot de nutella. Je n’sais pas comment il s’est démerdé pour multiplier les tartines mais tout le monde en a mangé. Ça c’est une soirée mortelle !
Zaza
“Toi”
Toi qui es si bon et si accueillant Toi qui organises merveilleusement Agapes, lourds banquets et si fins festins Harmonieusement tu me tends la main A moi et à qui en aura besoin A celui qui a froid et qui a faim Sans le moindre souci de réseauter C’est juste pour le plaisir de partager Sans foi ni loi tout ce qui compte pour toi C’est le moment, l’instant dédié pour moi C’est la douce voix insistante du choeur Qui te dicte le chemin du bonheur De l’écoute complice sans malice Tu vides allègrement le lourd calice Le jour, tu suis le fil de l’amitié Tu t’accroches tel un premier de cordée Tu n’attends pas de merci. Non, aucun! Tu veilles avec ta suite sur le chemin Escarpé de la montagne verglacée Tu n’attends pas de retour émerveillé Ni même un au revoir ou un bonjour Toi je t’ai rencontré, mon désespoir S’en est allé, j’avais peine à y croire Tu es resté fidèle à ton devoir Jusqu’à aujourd’hui, jusqu’à ce soir.
Zebulon
“Liberté, Égalité, Fraternité”
Et si je vous contais l’histoire d’un virus taquin. Il existe depuis une trentaine d’années une vague souterraine née aux États-Unis, qui déferle sur le monde, et frappe toutes les couches de la population. Ce jeune routard, dénommé slam court les rues, et embarque dans son sillage, les âmes d’enfants prisonnières de leurs corps d’adultes, la révolte chevillée au corps, le rire aux lèvres, sensibles à la musique des mots amis de la poésie qui titille leur coeur.
Me voici bien embarrassée, J‘ai attrapé un virus. Un peu en vrac malmenée par la vie, mes yeux sont effarés par la folie des hommes, atteins d’un aveuglement et d’une surdité avancée. Du haut de leurs égos et d’un individualisme forcené, ils bafouent la planète, et oublient trop souvent que du nord au sud d’est en ouest, il existe des hommes, des femmes et des enfants réduits à l’état de survie, qui revendiquent le droit à la dignité.
Face à une telle agitation je fais appel à nos plus fidèles amis, les livres compagnons de voyage, ils me prennent par la main, et m’ouvrent des portes, qui éclairent le chemin vers de nouveaux destins. Ils me mènent à voir au delà des ombres, les étoiles qui brillent dans le ciel et dans le coeur des hommes.
Le slam, ce petit malin me lance aujourd’hui un nouveau défi : surfer sur la vague et jouer avec dix mots pour conter le monde. Quelle aventure : les mots se bousculent, tourbillonnent dans ma tête, réveillent mon imaginaire faisant fi de ma raison. Ils font un tel tintamarre que j’en perd le fil, ce petit virus tel une graine semée par le vent réclame toute mon attention.
Alors un matin, après une nuit trop courte, les mots bouillonnent, je me révolte. Silence là haut, debout en rangs serrés ! Bande de bavards impatients. Ma main devient frénétique, elle attrape le crayon, la gomme et le cahier enfoui au fond de ma besace.
Cessez de vous agiter, apprenez donc à vous écouter ! Je les observe et pour les apprivoiser, je les appelle un par un.
Accueillant, d’accord celui-là il me plaît et me fait du charme avec ses deux c. Il y a aussi une main qui se tend, voici la clé. Accueillant attrape la cordée, se fait copain avec agapes. Deux vieux complices ces deux-là, témoins de la fraternité qui traverse les ages. Ils font les fiers, ils ont résisté à l’usure du temps et sont toujours vaillants.
Mais voilà, ils toisent, réseauter, ce jeune rebelle indiscipliné. Celui-ci se contorsionne trépigne et revendique son droit d’exister, entend bien trouver sa place. Il plaide sa cause : moi aussi je tisse des fils à travers la planète, je brave le temps, j’abolis les frontières, véhicule l’information, facilite les rencontres et éveille la consciences. Mais j’ai besoin de vous pour prendre forme humaine, les deux vieux après un débat houleux, le prennent sur leurs épaules et se mettent à lui parler harmonieusement.
Ils vont chercher leur pote monsieur avec, il n’ a l’air de rien celui-là, juste quatre lettres bien modestes et sans prétention, or nous savons tous qu’il est incontournable.
Les mots se regardent, s’écoutent, enfin à égalité, unis comme les dix doigts de la main. Je les prend en amitié, cette petite bande me plaît bien. J’écoute la musique qu’ils me soufflent tous en choeur. Le fil qui nous unit est encore bien fragile, nous avons besoin des hommes pour parcourir le monde et incarner le message que voici : Réhabiliter cette belle devise : Liberté, Égalité, Fraternité. Si souvent bafouée par nous, par vous, par tous, Les mots avec juste leurs consonnes leurs voyelles perdent pied sans la vitalité des hommes faits de chair et sang. Alors, réveillons nos consciences, et devenons une armée pacifique partisane de la non-violence. Indignons nous, agissons.
Je suis juste une passeuse debout devant vous, juste une voix et quelques mots, avec dans le coeur, le souffle de l’espoir d’un monde meilleur et une douce pointe d’idéalisme.
Je passe le relais, pour le plaisir de vous écouter.
A vous de jouer !
Zebulon